Introduction
Les écoles du second cycle au Ghana, également connues sous le nom de Senior High schools, sont essentiellement composées d’adolescents. Pour la plupart des adolescents ghanéens, l’école secondaire occupe une place prépondérante dans leur vie. C’est là qu’ils nouent des relations avec leurs pairs et qu’ils ont l’occasion d’acquérir des compétences sociales essentielles pour naviguer dans leurs espaces sociaux. Les modèles comportementaux des élèves des écoles du deuxième cycle sont transversaux et, par conséquent, les élèves ont en grande partie des comportements similaires dans tous les domaines. Alors que les internats, en particulier, offrent aux élèves la possibilité de développer leurs compétences sociales, on s’inquiète de plus en plus de l’apparition et de l’enracinement de nouveaux comportements tels que l’indiscipline, les irrégularités en matière d’examens, la cybercriminalité, etc[1].
Depuis quelques années, l’indiscipline, en particulier, est en hausse dans de nombreuses écoles secondaires du Ghana.
Modèles de comportement des jeunes
Naturellement, à quoi peut-on s’attendre « lorsque les châtiments corporels sont désormais interdits ou supprimés du code de conduite des étudiants ghanéens ? Il est triste de penser à la façon dont l’enseignant ghanéen est traité et diabolisé ces derniers temps. La tâche principale des enseignants ghanéens, outre l’enseignement, était d’inculquer la discipline et les valeurs morales aux élèves adolescents. La bastonnade faisait essentiellement partie de la vie scolaire et les comportements déviants étaient sévèrement punis, mais elle appartient désormais au passé dans les écoles ghanéennes.
Autrefois, les enseignants étaient les personnes les plus respectées de la société ghanéenne. L’enseignant est considéré comme un modèle, un agent de changement et un partenaire dans la construction de la nation. Les questions nationales et communautaires importantes ont été traitées ou soumises aux enseignants pour qu’ils donnent des conseils, des orientations et des directives. L’enseignant avait le pouvoir de réprimander ou de discipliner tout enfant de la communauté, que ce soit à l’école ou à la maison. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Le droit de discipliner ou de corriger l’enfant ghanéen en cas de faute a été retiré à l’enseignant. Les actes d’indiscipline ou de mauvaise conduite tels que la désobéissance, le vol, le manque de respect ou l’insulte à l’égard des personnes âgées étaient rapidement signalés à un enseignant afin que des mesures immédiates soient prises à l’encontre de l’enfant. Nous avons soudainement perdu le contrôle total de l’éducation de nos enfants, à tel point qu’il y a eu des incidents où des élèves ont insulté et agressé leurs professeurs, leurs parents/grands-parents en toute impunité et personne ne semble s’en préoccuper ».[2]
Les mauvaises pratiques en matière d’examens dans les écoles ghanéennes sont devenues endémiques ces derniers temps et, malheureusement, il semble qu’il n’y ait pas de fin en vue. Les mauvaises pratiques en matière d’examen prennent plusieurs formes au Ghana : « y compris l’usurpation d’identité, l’introduction clandestine de téléphones portables dans les salles d’examen par les candidats, la tricherie collective dans les écoles et la restriction de l’accès aux enceintes scolaires pour la surveillance »[3].
Le Conseil des examens d’Afrique de l’Ouest (WAEC) a eu des raisons de se plaindre amèrement des incidents susmentionnés liés à des irrégularités dans les examens. Afin d’empêcher les étudiants d’introduire clandestinement des téléphones dans la salle d’examen, un haut fonctionnaire du WAEC a été attaqué par des étudiants, ce qui a entraîné sa mort.[4]
En outre, il existe des cas de dissimulation de matériel dans les toilettes, les poches, les parties intimes et de collusion de la part de certains surveillants. Dans une publication de Ghanaweb du 31 août 2023 intitulée 2023 Wassce Examination Malpractices in High Gear- Nkwanta Community Senior High Technical School in Focus, Kwami Alorvi[5] écrit « Les chefs d’établissement, les directeurs adjoints, les superviseurs et les surveillants qui croient en notre ‘agenda ghanéen’, nous vous encourageons à ne pas vous reposer, jusqu’à ce que les malversations aux examens cessent. Continuez à être des canaux de lumière là où il y a de l’obscurité, un rayon d’espoir là où il y a du désespoir. Il écrit également qu’une cabale de personnes bien informées est impliquée dans cette entreprise frauduleuse et que ces surveillants frauduleux sont toujours libérés. Les enseignants et directeurs honnêtes qui luttent contre les mauvaises pratiques sont plutôt considérés comme des criminels. Kwami Alorvi se demande comment le Ghana peut continuer sur cette voie.
Il est regrettable que certains étudiants, plutôt que de s’engager dans l’étude, se fient autant aux questions fuitées. Les parents ne sont pas à l’abri de ce chancre, car certains s’efforcent d’acheter des questions pour leurs enfants afin d’obtenir des avantages sur les autres.
On peut également attirer l’attention sur les institutions connues pour présenter des candidats qui sortent toujours avec brio, même si les années précédentes, ailleurs, ces mêmes étudiants avaient échoué lamentablement. Les spéculations vont bon train sur le fait que, dans certaines de ces écoles, des enseignants sont payés pour dissimuler la tricherie dans les salles d’examen, de même que certains enseignants qui sont en fait payés des sommes considérables pour faire passer les examens aux élèves dans des salles spéciales.
Ces pratiques sont du domaine public, connues de tous et pourtant, elles se poursuivent et l’on se demande simplement Ghana, wither bound ?
L’utilisation d’Internet à des fins de cybercriminalité est un autre comportement malheureux de certains élèves de terminale. La cybercriminalité, en termes simples, est un crime commis à l’aide de réseaux informatiques. Il s’agit d’une infraction commise à l’encontre de personnes et d’organisations en ligne. Il s’agit également d’une activité criminelle utilisant les ressources de l’internet, comme les infections par virus, l’usurpation d’identité, le piratage, la fraude à la carte de crédit, le piratage de logiciels, etc[6]. Il ne fait aucun doute que de nombreux lycéens sont impliqués dans ces crimes. Les activités de ces personnes qui se livrent à ces crimes contribuent largement à ternir la réputation du pays. Ces étudiants passent de longues heures derrière leur ordinateur au détriment de leurs propres études. Par le biais de ces fraudes, ils dépouillent les gens de leur argent pour le dépenser somptueusement dans des voitures de luxe, des styles de vie et autres.
En outre, la forte prévalence des brimades parmi les élèves de terminale est un autre modèle de comportement inapproprié. On parle d’intimidation lorsqu’une personne utilise agressivement son pouvoir pour cibler un autre individu par des paroles ou des actions répétées et indésirables, le blessant physiquement ou émotionnellement[7], ce qui peut avoir des conséquences néfastes sur la santé mentale et compromettre le bien-être général ainsi que les résultats scolaires[8]. Les types de brimades qui se produisent dans les lycées du Ghana sont d’ordre physique, verbal, social et psychologique. Les conséquences des brimades sur les élèves peuvent inclure une détresse émotionnelle, une faible estime de soi et une diminution des activités scolaires et sociales.
Impact sur la société
L’évolution des comportements des lycéens au Ghana, comme l’indiscipline, les irrégularités aux examens, la cybercriminalité et le harcèlement, a des répercussions importantes sur la société.
L’indiscipline chez les élèves de terminale au Ghana a des répercussions importantes sur la société. Les effets de l’indiscipline sur les résultats scolaires ont été documentés dans plusieurs études. L’indiscipline peut conduire au vandalisme, à l’insulte des aînés, à l’exposition de photos de nu sur les médias sociaux, au vol et à d’autres comportements négatifs. L’indiscipline peut également conduire à un manque de respect de l’autorité, à une méconnaissance des règles et des règlements et à un effondrement de l’ordre social. L’augmentation de l’indiscipline dans les écoles ghanéennes préoccupe tous les acteurs de l’éducation. L’indiscipline peut conduire à l’érosion des résultats scolaires, à la démoralisation du personnel enseignant et à la déception de nombreux parents.
Les mauvaises pratiques en matière d’examens dans les écoles secondaires du Ghana ont également un impact sur la société. Les résultats d’une étude menée dans la région centrale du Ghana ont révélé que les principaux effets des mauvaises pratiques d’examen sur les étudiants étaient la corruption académique et des habitudes d’étude inefficaces. L’un des principaux effets des mauvaises pratiques en matière d’examen sur les étudiants est la corruption académique, qui peut conduire à un manque de confiance dans les qualifications académiques. Les étudiants qui se livrent à des pratiques irrégulières en matière d’examen peuvent tricher aux examens, plagier des travaux ou se livrer à d’autres formes de malhonnêteté académique pour obtenir des notes ou des appréciations non méritées. En outre, les irrégularités en matière d’examen peuvent décourager les étudiants de travailler dur, ce qui se traduit par une faible productivité et de mauvaises performances professionnelles. L’attitude négative des élèves à l’égard des activités d’enseignement et d’apprentissage dans les écoles peut également conduire à la corruption académique. L’impact de la corruption académique causée par les mauvaises pratiques en matière d’examens peut être considérable, affectant l’intégrité du système éducatif et le développement général de la société. L’incidence croissante des mauvaises pratiques en matière d’examens dans les écoles ghanéennes préoccupe tous les acteurs de l’éducation.
La cybercriminalité est un sous-ensemble de la criminalité informatique et consiste à utiliser l’internet comme outil pour des activités criminelles. Le Ghana figure parmi les dix premiers pays du monde où la prévalence de la cybercriminalité est élevée, ce qui soulève des préoccupations quant au rôle de toutes les parties prenantes dans la fourniture d’informations pour éduquer le public et pour que le gouvernement prenne des mesures afin de minimiser la menace croissante de la cybercriminalité dans le pays. La cybercriminalité est devenue un ver qui ronge très profondément les fibres sociales de la jeunesse ghanéenne, et les résultats des recherches sur le profil de la cybercriminalité au Ghana brossent un tableau très inquiétant qui suscite des inquiétudes. La cybercriminalité a entraîné des pertes financières et des usurpations d’identité et a touché des particuliers et des entreprises. Parmi les types de cybercriminalité les plus courants dans les lycées, citons l’hameçonnage, les rançongiciels, la cyberintimidation, la fraude en ligne, les communications malveillantes, etc[9]. Ces types de cybercriminalité peuvent avoir de graves conséquences sur la sécurité et le bien-être des élèves et sur la sécurité des réseaux scolaires. Il est important que les écoles prennent des mesures proactives pour prévenir et traiter ces menaces.
L’impact des brimades dans les lycées sur la société peut être important et d’une grande portée. Voici quelques-uns des effets négatifs des brimades sur les élèves et la société Problèmes de santé mentale, niveaux élevés d’anxiété, de désespoir et d’estime de soi chez les adolescents victimes de brimades, ce qui a un impact négatif sur leur santé mentale dans son ensemble.[10]. Les brimades peuvent entraver les résultats scolaires, car les victimes peuvent éprouver de la peur, de la solitude et un sentiment de dévalorisation, ce qui peut nuire à leur concentration et à leur motivation à apprendre. Les élèves victimes d’intimidation peuvent se sentir exclus des activités sociales et des amitiés, ce qui entraîne un manque de soutien social et un sentiment accru de solitude. Les brimades peuvent entraîner des problèmes de santé physique, tels que des maux de tête, des maux d’estomac et des troubles du sommeil, qui peuvent affecter le bien-être général des élèves. Les brimades peuvent contribuer à une culture de la violence et de l’agression, ce qui peut avoir un impact négatif sur le tissu social global de la société.[11]. Enfin, les brimades peuvent entraîner une augmentation des coûts de santé, une baisse de la productivité et d’autres conséquences économiques pour les individus et la société. La mise en œuvre de politiques de lutte contre les brimades, la sensibilisation aux effets négatifs des brimades et l’encouragement de l’intervention des témoins peuvent contribuer à créer un environnement d’apprentissage plus sûr et plus favorable pour tous les élèves.
Bien que l’accès aux téléphones portables soit interdit dans les écoles secondaires, les élèves parviennent toujours à apporter leur téléphone à l’école, à le dissimuler et à se livrer à toutes sortes d’activités criminelles en ligne. Certains se livrent également à la sextorsion et à d’autres activités criminelles en ligne.
Perspectives d’avenir pour le leadership
L’évolution des comportements des lycéens ghanéens est susceptible de façonner l’avenir du leadership dans le pays. Les futurs dirigeants devront être dotés des compétences et des caractéristiques nécessaires pour faire face aux complexités d’un paysage mondial en constante évolution, y compris aux changements de comportement des jeunes. La flexibilité, l’agilité, l’intelligence émotionnelle, l’empathie, l’esprit futuriste et la citoyenneté mondiale sont quelques-unes des tendances et compétences clés qui devraient être essentielles pour les futurs dirigeants. En outre, les futurs dirigeants devront adopter la technologie et la numérisation, donner la priorité au bien-être de leur personnel et s’adapter aux complexités d’une société mondialisée.
Pour relever ces défis, il est essentiel d’élaborer des politiques et des programmes visant à éduquer les élèves et à prévenir les comportements négatifs dans les lycées du Ghana. Il peut s’agir de fournir des services de conseil, de mettre en œuvre des politiques de lutte contre les brimades et de promouvoir un comportement positif parmi les élèves.[12]. En outre, la sensibilisation aux effets négatifs des mauvais comportements et l’encouragement de l’intervention des témoins peuvent contribuer à créer un environnement d’apprentissage plus sûr et plus favorable pour tous les élèves. En abordant ces questions, il est possible de former la prochaine génération de dirigeants au Ghana, qui seront dotés des compétences et des caractéristiques nécessaires pour diriger dans un monde incertain et en évolution rapide.
Conclusions et recommandations
Les questions abordées ci-dessus soulèvent d’importantes préoccupations pour l’avenir du pays, en ce qui concerne les jeunes, en particulier ceux qui sont dans le cadre de l’éducation formelle. Alors que cette catégorie de jeunes représente une opportunité significative de développement et d’épanouissement, la plupart des nations africaines, et le Ghana en particulier, semblent perdre le fil de ce qui peut être fait.
Le Ghana est un pays qui dispose de nombreuses politiques et a élaboré, sur papier, une politique nationale de la jeunesse pour le pays. Bien que bien rédigée, la politique n’est pas ancrée dans des programmes de mise en œuvre structurés qui offriraient aux jeunes les opportunités dont ils ont besoin[13]. En outre, les ressources nécessaires pour exploiter la force des jeunes afin d’obtenir les résultats souhaités ne sont pas réservées pour garantir leur disponibilité en cas de besoin.
Le Ghana, et en fait toute l’Afrique, se trouve à la croisée des chemins. La population des jeunes augmente, et ce à un rythme très rapide. Une action urgente est nécessaire pour mettre en place des programmes pragmatiques visant à développer les compétences nécessaires et à leur offrir des voies de développement et d’épanouissement. Sans cela, l’avenir ne sera pas seulement sombre, il sera perdu au profit de la corruption, de la cupidité, de la faim et, finalement, de la guerre.[14].
[1]: David Baidoo-Anu & Philomina Adoma Acquah (2021) « Social challenges of adolescent secondary school students in Ghana : evidence from Cape-Coast schools », International Journal of Adolescence and Youth, 26:1, 529-540, DOI:10.1080/02673843.2021.2011332
[2] Voir – L’incidence croissante de l’indiscipline dans les écoles ghanéennes : Faut-il revenir sur les châtiments corporels ?8 août 2020. Peter Nalaw. Doctorant. Université de Kuala Lumpur
[3] Samuel Sankpo : « Examination Malpractice in Ghanaian schools – Evidence from 2018-2021. International journal of Research and innovation in Social Science vol 7
[4] Voir https://www.modernghana.com/news/87997/waec-condemns-beating-to-death-of-officer.html
[Kwami Alorvi est un pédagogue chevronné et l’ancien président de l’Association nationale des enseignants diplômés (NAGRAT). Il a également été directeur adjoint et directeur de lycée au Ghana pendant plusieurs années.
[6] Kwaku Anhwere Barfi, Paul Nyagome, Yeboah Nash ( 2018) The internet users and cybercrime in Ghana : Evidence from senior high school in Brong Ahafo Region (Les utilisateurs d’Internet et la cybercriminalité au Ghana : preuves issues des lycées de la région de Brong Ahafo).
[7] Arhin DK, Asante KO, Kugbey N, Oti-Boadi M. (2019) « The relationship between psychological distress and bullying victimisation among school-going adolescents in Ghana » : a cross-sectional study. Recherche BMC
notes ; 12(1):1-5. https://doi.org/10.1186/s13104-018-4038-6 PMID : 30602384
[8] Kpobi L, Swartz L. Indigenous and faith healing for mental health in Ghana : An examination of the literature on reported beliefs, practices and use of alternative mental health care in Ghana. Revue africaine de
les soins de santé primaires et la médecine familiale. 2019 ; 11(1):1-5
[9]Awaah, Fred & Tetteh, Andrew & Addo, Dorcas. (2024). Effets de la cyberintimidation sur la vie académique des étudiants ghanéens de l’enseignement supérieur. Journal of Aggression, Conflict and Peace Research. 10.1108/JACPR-11-2023-0851.
[10] Owusu A, Hart P, Oliver B, Kang M. The association between bullying and psychological health among
des élèves de terminale au Ghana, en Afrique de l’Ouest. Journal de la santé scolaire. 2011 ; 81(5):231-8. https://
doi.org/10.1111/j.1746-1561.2011.00590.x PMID : 2151786
[11] Fullchange A, Furlong MJ. Une exploration des effets de la victimisation par l’intimidation d’un point de vue de la santé mentale complète. SAGE Open. 2016;6:1-12.
[12] Danquah, S. A. (1987). Psychologie scolaire au Ghana. Journal of School Psychology, 25, 247-253
[13] Quansah F, Agormedah EK, Hagan JE Jr, Frimpong JB, Ankomah F, Srem-Sai M, Dadaczynski K, Okan O, Schack T. Subjective social status and well-being of adolescents and young adults in Ghanaian schools : conditional process analysis. BMC Psychol. 2023 Apr 18;11(1):122. doi: 10.1186/s40359-023-01158-7. PMID : 37072828 ; PMCID : PMC10111290.
[14] Gupta I, Verma M, Singh T, Gupta V. (2001). Prévalence des problèmes de comportement chez les enfants scolarisés.
Indian J Pediatr ; 68(4) : 323-6.
Les contributeurs
Joseph K Aning
Joseph K. Aning est chercheur au Centre for Intelligence and Security Studies. Il s’intéresse principalement à l’histoire économique et à l’éducation.
Nana Akua Sarpomaa Nimako-Boateng
Nana est une chercheuse qui s’intéresse aux politiques publiques, au suivi et à l’évaluation.
