Contexte et aperçu
L’Afrique est actuellement confrontée à un moment de son histoire caractérisé par deux facteurs : le nombre croissant de jeunes et le début de la quatrième révolution industrielle. Avec plus de 60 % de sa population âgée de moins de 25 ans, l’Afrique connaît une explosion de la jeunesse (Nations unies, 2019). Cette vague de jeunes a le potentiel de stimuler la croissance et le progrès sur tout le continent. Toutefois, cette promesse est confrontée aux défis posés par la quatrième révolution industrielle, qui peut exacerber les inégalités existantes et aggraver des problèmes tels que le chômage et le sous-emploi des jeunes (Forum économique mondial, 2016).
La quatrième révolution industrielle, marquée par la fusion des technologies physiques et biologiques, est en train de remodeler les économies et les sociétés (Schwab, 2016). De l’intelligence et de la robotique à la chaîne de blocs et à la biotechnologie, les technologies de rupture révolutionnent les secteurs tout en créant de nouvelles perspectives et en bouleversant les modèles traditionnels de production et d’emploi. Malgré les progrès réalisés dans l’adoption de l’innovation, l’Afrique tarde encore à exploiter le pouvoir de transformation de la quatrième révolution industrielle (Banque mondiale, 2019).
Malgré le nombre d’habitants de l’Afrique et le potentiel de la quatrième révolution industrielle pour stimuler le progrès économique, les jeunes Africains rencontrent des obstacles importants pour accéder aux opportunités de l’ère numérique. Le sous-emploi et le chômage généralisés des jeunes persistent sur tout le continent, amplifiés par les obstacles à l’éducation, au développement des compétences et à la disponibilité des emplois. Les disparités entre les sexes compliquent encore ces problèmes en limitant la participation des femmes à l’économie. Si l’on ne s’attaque pas à ces défis, on risque de gaspiller l’avantage de l’Afrique tout en perpétuant les cycles de pauvreté et d’inégalité.
L’explosion de la jeunesse
En Afrique, le terme « youth bulge » désigne la proportion de jeunes au sein de la population. Cette tendance démographique est importante pour les orientations actuelles et futures du continent.
L’explosion de la jeunesse africaine se caractérise par sa taille et sa composition. Avec 60 % de sa population âgée de moins de 25 ans, l’Afrique peut se targuer d’être l’une des populations les plus jeunes du monde (Nations unies, 2019). Cette composition démographique présente à la fois des opportunités et des défis pour le développement de l’Afrique.
L’ampleur sans précédent de l’explosion de la jeunesse africaine est soulignée par des projections indiquant que d’ici 2050, le continent pourrait abriter un milliard de personnes représentant une part importante de la jeunesse mondiale (ONU, 2019).
En outre, les zones urbaines connaissent une augmentation du nombre d’habitants, ce qui entraîne des problèmes liés au chômage et au sous-emploi des jeunes, comme l’a souligné le rapport du Groupe de la Banque africaine de développement en 2019.
Facteurs clés
Taux de natalité
La Banque mondiale prévoit que le nombre moyen de naissances par femme en Afrique subsaharienne sera de 4,7 en 2020, ce qui est nettement supérieur à la moyenne de 2,4. Parmi les facteurs qui contribuent à cette situation, citons la faible utilisation des contraceptifs, les mariages précoces, l’accès limité aux services de planification familiale et les préférences culturelles pour les familles nombreuses.
Diminution des taux de mortalité
Les progrès en matière de soins de santé, d’assainissement et de prévention des maladies ont contribué à la baisse des taux de mortalité en Afrique. Notamment, les taux de mortalité infantile ont considérablement diminué au fil des ans grâce à l’amélioration de l’accès aux soins de santé, aux vaccinations et à une meilleure alimentation des nourrissons et des enfants de moins de cinq ans.
Profil de la population jeune
L’Afrique est reconnue par les Nations unies comme ayant une population globale dont plus de 60 % a moins de 25 ans. Cette tendance démographique est le résultat des taux de natalité, de la réduction des taux de mortalité infantile et des progrès des services de santé. Tout en offrant des possibilités de croissance et de développement social, elle pose également des défis pour le maintien de la stabilité au sein de la société.
Accès limité au planning familial
Des études indiquent que de nombreuses nations africaines sont encore confrontées à des difficultés d’accès aux méthodes. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a souligné que le taux d’utilisation des contraceptifs en Afrique subsaharienne s’élevait à 26,9 % en 2020. Les facteurs qui entravent l’accès au planning familial sont notamment le manque de sensibilisation, les croyances culturelles et religieuses, les disparités entre les sexes et l’insuffisance des infrastructures de soins de santé.
Urbanisation et migration
L’Afrique est en pleine urbanisation et la population urbaine devrait tripler d’ici 2050. Un exemple notable est celui de Lagos, au Nigeria, qui se classe parmi les villes les plus dynamiques au monde. L’urbanisation est due à des facteurs tels que les migrations, la croissance naturelle de la population et les opportunités économiques dans les centres urbains. Les données indiquent que les migrations internes et internationales jouent un rôle dans la croissance de la population et les changements démographiques sur le continent. En particulier, l’exode rural reste une tendance dans toute l’Afrique en raison des perspectives, des troubles politiques, des situations de conflit et des changements environnementaux qui poussent les gens vers les zones urbaines. Ce phénomène est source de développement, d’amélioration de la diversité culturelle et d’évolution dynamique des marchés du travail. Toutefois, une urbanisation non réglementée peut entraîner des problèmes tels que des options de logement, des déficits d’infrastructure et une disponibilité limitée des services sociaux.
Avantages et défis
Le phénomène démographique connu sous le nom de « youth bulge » est lourd de conséquences, tant pour le progrès que pour la cohésion sociale.
La présence de plusieurs personnes peut être bénéfique pour le développement d’un pays, car elle peut entraîner une augmentation de la productivité, de la créativité et du progrès économique. Toutefois, pour tirer le meilleur parti de cet avantage, il faut investir dans l’éducation, le développement des compétences et la création d’emplois afin que les jeunes participent activement à la relance de l’économie.
D’un autre côté, négliger les besoins de la jeunesse africaine pourrait conduire à des défis économiques. Les taux élevés de chômage des jeunes et le manque d’accès à l’éducation et aux perspectives économiques peuvent aggraver les troubles, les problèmes de migration et l’instabilité politique. En outre, le fait d’être exclu des possibilités d’emploi peut aggraver les cycles de pauvreté et d’inégalité, ce qui risque de compromettre les perspectives de développement à long terme.
Les jeunes, moteurs du progrès
La population africaine représente une main-d’œuvre qui a le potentiel de stimuler la croissance économique grâce à l’augmentation de la productivité et des dépenses de consommation. En mettant en œuvre des politiques et des investissements dans l’éducation, le développement des compétences et le soutien à l’esprit d’entreprise, ces jeunes peuvent jouer un rôle dans divers secteurs tels que l’agriculture, l’industrie manufacturière, la technologie et les services.
En outre, l’exploitation de l’énergie des jeunes peut favoriser l’innovation et les progrès technologiques.
Les jeunes ont tendance à adopter rapidement la technologie et à exceller dans l’utilisation des outils, tant pour les interactions sociales que pour les activités professionnelles. En permettant aux jeunes d’accéder à l’éducation, aux compétences numériques et aux possibilités d’entreprendre, l’Afrique peut favoriser une culture de l’innovation et de la créativité conduisant à l’émergence de solutions élaborées pour les deux problèmes mondiaux.
En outre, le fait d’impliquer les gens dans des activités pourrait contribuer à atténuer les risques associés au chômage et au sous-emploi, tels que les troubles sociaux, la criminalité et l’instabilité politique. Les nations africaines peuvent renforcer l’unité et la stabilité en offrant des possibilités de développement des compétences, des opportunités d’emploi et des initiatives d’entreprenariat qui canalisent les énergies et les ambitions des jeunes vers des entreprises.
Enfin, investir dans l’éducation, la santé et le bien-être des individus peut s’avérer payant en termes de développement du capital au fil du temps. Une main-d’œuvre bien formée et talentueuse est essentielle à la croissance et à la réduction de la pauvreté. En donnant la priorité aux investissements dans les efforts de développement de la jeunesse, l’Afrique peut poser les jalons d’un progrès et d’une prospérité durables.
La quatrième révolution industrielle
La quatrième révolution industrielle signifie la fusion de la technologie avec des éléments biologiques qui a révolutionné divers secteurs à travers le monde (Schwab 2017).
Les technologies de pointe à l’origine de ce changement sont l’intelligence artificielle (IA), la blockchain, l’internet des objets (IoT), la robotique et l’impression 3D. L’IA permet aux machines d’apprendre à partir de données et de prendre des décisions. Effectuer des tâches qui nécessitaient auparavant de l’intelligence. Cela ouvre des possibilités d’automatisation, d’analyse prédictive et de services personnalisés. La technologie blockchain renforce la sécurité, la transparence et la décentralisation des transactions dans des secteurs tels que la finance et la gestion de la chaîne d’approvisionnement. L’internet des objets relie des appareils pour permettre la collecte, l’analyse et la communication de données, transformant des secteurs tels que l’agriculture, la santé et les transports.
L’Afrique peut accélérer ses progrès en exploitant les technologies pour relever les défis et libérer de nouvelles opportunités sans avoir besoin d’investir massivement dans les infrastructures, comme c’était le cas lors des révolutions industrielles précédentes. La quatrième révolution industrielle offre des solutions rentables qui peuvent être mises en œuvre rapidement. Les innovations numériques à distance et décentralisées ont le potentiel de combler les lacunes existantes en matière d’accès aux services, tels que les soins de santé, l’éducation et les services bancaires. Par exemple, les systèmes de télémédecine utilisent la technologie pour fournir des services de santé aux communautés mal desservies tout en surmontant les obstacles.
De nombreuses initiatives en Afrique témoignent de l’impact des progrès réalisés. Par exemple, l’introduction de M-Pesa, une plateforme originaire du Kenya, a révolutionné l’accès aux services bancaires pour des millions de personnes en les rendant plus abordables et plus facilement accessibles (Jack et Suri 2014). Parallèlement, le service de livraison par drone de Zipline au Rwanda et au Ghana assure une distribution fiable des fournitures dans les zones reculées, ce qui permet d’améliorer les services de santé et de sauver des vies.
L’Agenda 2063 de l’Union africaine et les initiatives Smart Africa visent à tirer parti de la technologie pour renforcer la croissance sociale et favoriser l’intégration régionale (Commission de l’Union africaine, 2015). Ces initiatives favorisent la collaboration entre les gouvernements, les entreprises et la société civile afin d’encourager l’adoption de solutions et de cultiver des écosystèmes d’innovation dans toute l’Afrique.
Renforcer la capacité d’action de la jeunesse africaine
L’évolution démographique vers une population en Afrique présente à la fois des défis et des opportunités pour le développement du continent. Pour exploiter le potentiel de cette jeunesse en plein essor, à l’ère de la quatrième révolution industrielle, des actions concertées sont nécessaires pour alléger ses contraintes et lui donner les moyens de contribuer à la prospérité et au progrès de la société.
Les stratégies esquissées se concentrent sur les mesures à prendre pour exploiter le potentiel de la population africaine :
1. Améliorer l’éducation et le développement des compétences
- Soutenir l’enseignement des STIM pour équiper les individus, pour l’époque (selon l’UNESCO 2017).
- Développer les initiatives de formation professionnelle pour fournir des compétences pratiques et des opportunités d’emploi dans les domaines émergents (référence à l’OIT, 2018).
- Encouragez les programmes d’alphabétisation pour que les jeunes se sentent à l’aise avec la technologie. Peut l’utiliser pour l’apprentissage et l’innovation (d’après l’UIT, 2019).
2. Encourager l’esprit d’entreprise et l’innovation
- Soutenir le développement de communautés de startups par le biais d’incubateurs, d’accélérateurs et de financements initiaux pour les entrepreneurs en herbe (d’après les indications de la Banque mondiale, 2019).
- Améliorer l’accès par des moyens tels que le capital-risque, la microfinance et les plateformes de crowdfunding (conformément aux pratiques de la SFI en 2016).
- Mettre en œuvre des programmes de mentorat et des efforts de renforcement des capacités pour développer les compétences et favoriser une culture de l’innovation et de la prise de risque (suivant les recommandations, en 2019).
3. S’attaquer à la disparité numérique
- Pour réduire la fracture, il faut améliorer la disponibilité de l’accès à l’internet et de l’infrastructure numérique, en particulier dans les régions rurales ou mal desservies (comme l’a suggéré la GSMA en 2020).
- Investir dans des projets qui améliorent l’accès à l’internet, pour les personnes, en se concentrant sur les initiatives de connectivité du dernier kilomètre, comme les réseaux communautaires et la technologie satellitaire, comme l’a recommandé l’UIT en 2021.
- Soutenir les politiques qui renforcent l’inclusion en rendant les services numériques plus abordables, accessibles et pertinents pour les groupes marginalisés, comme le préconise le PNUD en 2020.
4. S’attaquer aux disparités entre les hommes et les femmes
- Mettre en œuvre des stratégies visant à réaliser l’égalité des sexes dans l’éducation et l’emploi, y compris des efforts pour éliminer les obstacles auxquels se heurtent les femmes et les filles, comme l’a suggéré ONU Femmes en 2019.
- Proposer des programmes de mentorat et de formation au leadership pour les jeunes femmes qui poursuivent une carrière dans les domaines des STIM et de l’entrepreneuriat afin de leur donner les moyens d’être des agents du changement conformément aux recommandations du WEF en 2021.
- Sensibiliser à l’importance de la diversité des genres et de l’inclusion au travail en encourageant les entreprises à adopter des politiques et des pratiques en matière d’égalité des sexes conformément aux lignes directrices de l’OIT à partir de 2021.
5. Promouvoir les partenariats
- Favoriser la collaboration entre les gouvernements, les entreprises, les organisations de la société civile et les organismes internationaux afin de renforcer l’impact sur la base des conseils de l’UA de 2018.
- Mettre en place des plateformes impliquant les parties prenantes et les centres d’innovation afin de faciliter le partage des connaissances, la mobilisation des ressources et l’adoption de mesures dans le cadre de programmes visant à renforcer les capacités des jeunes. Cela est conforme aux orientations du PNUD, qui datent de 2018.
- Utiliser l’expertise et la contribution de toutes les parties pour créer et mettre en œuvre des stratégies visant à relever les défis complexes auxquels sont confrontés les jeunes en Afrique (OCDE, 2020).
Histoires de réussite
Les exemples ci-dessous montrent comment des programmes et des projets créatifs tirent parti de la population africaine pour stimuler la croissance et le progrès technologique à l’ère de la quatrième révolution industrielle.
- M-Pesa, Kenya
L’introduction de M Pesa par Safaricom en 2007 a révolutionné la téléphonie mobile. L’inclusion financière au Kenya. Cette initiative permet aux particuliers de transférer des fonds, de régler des factures et d’accéder à des services à l’aide de leurs appareils mobiles. En engageant les Kenyans en tant qu’agents et prestataires de services, M Pesa contribue à renforcer l’économie et à réduire la pauvreté (Jack & Suri 2014).
- Andela, Nigeria
Fondée en 2014, Andela est une startup technologique qui identifie et forme des talents pour qu’ils deviennent des développeurs de logiciels compétents. Grâce à la formation et aux possibilités de travail à distance avec des entreprises informatiques, Andela comble le manque de compétences dans le secteur technologique tout en créant des perspectives d’emploi pour les jeunes Africains, ce qui favorise le développement économique et l’innovation.
- YouthConnekt, Rwanda
Lancé au Rwanda en 2012, YouthConnekt est une plateforme qui promeut l’esprit d’entreprise, l’emploi et le leadership chez les jeunes. Cette initiative offre aux entrepreneurs en herbe une formation, des conseils et un soutien financier pour démarrer et développer leur entreprise. YouthConnekt a efficacement mis les Rwandais en contact avec diverses opportunités, dans différents secteurs, favorisant une croissance inclusive et le progrès sociétal.
- iHub, Kenya
iHub, créé en 2010, est un centre d’innovation et un espace de travail collaboratif à Nairobi qui soutient les entreprises technologiques et les entrepreneurs en herbe. Ce pôle cultive un environnement propice à la collaboration, à la mise en réseau et à l’amélioration des compétences afin de promouvoir l’innovation et l’esprit d’entreprise dans la région. iHub a joué un rôle dans le développement du paysage technologique africain en encourageant les entreprises et en soutenant l’innovation numérique en tant que catalyseur du changement économique.
La voie à suivre
Pour exploiter le potentiel de la quatrième révolution industrielle (4IR) pour la population africaine, il faut adopter une approche qui s’appuie sur des cadres clés tels que l’internet, la CEDEAO, l’Union africaine (UA) et la zone de libre-échange continentale africaine (AFCFTA). En développant l’infrastructure à large bande et en promouvant les initiatives d’alphabétisation, les jeunes Africains peuvent accéder aux outils numériques et aux compétences nécessaires pour prospérer dans l’économie numérique. Par exemple, le programme d’alphabétisation numérique du Kenya a permis aux élèves des écoles élémentaires d’acquérir des compétences en informatique, jetant ainsi les bases de leur future implication dans les domaines numériques.
L’engagement à tous les niveaux, au sein de la CEDEAO et de l’UA, peut accélérer la croissance des écosystèmes de commerce et d’innovation en encourageant l’esprit d’entreprise transfrontalier et le partage des connaissances.
La mise en œuvre de l’AfCFTA offre l’opportunité d’établir un marché qui permet aux entreprises dirigées d’étendre leurs activités et d’accéder à des marchés plus vastes. Par exemple, l’AfCFTA vise à stimuler le commerce africain de 52 % d’ici 2022, créant ainsi de nouvelles possibilités pour les entrepreneurs en herbe de tout le continent.
En outre, la création de centres d’innovation et de programmes d’autonomisation des jeunes permet de cultiver un climat de créativité et de sens des affaires chez les jeunes, ce qui favorise le développement inclusif et la durabilité. En utilisant ces structures et ces initiatives, l’Afrique peut exploiter la puissance de la quatrième révolution industrielle pour libérer tout le potentiel de sa jeunesse et accélérer le progrès socio-économique dans toute la région.
Conclusion
La jeunesse de la population africaine joue un rôle dans le progrès et la prospérité économique. L’investissement dans l’éducation, l’amélioration des compétences et l’autonomisation des individus est essentiel pour libérer leurs capacités et favoriser l’innovation à l’ère du progrès. Les décideurs politiques, les entreprises et la société civile doivent donner la priorité aux initiatives visant à renforcer l’autonomie des jeunes en encourageant l’esprit d’entreprise, en fournissant une éducation de qualité et en réduisant les disparités. Les efforts de collaboration visant à élaborer des stratégies peuvent ouvrir la voie à un avenir pour les générations futures. Alors que nous naviguons à travers les défis et les opportunités présentés par la quatrième révolution industrielle, engageons-nous à autonomiser la jeunesse africaine en créant un environnement propice à sa croissance, afin qu’elle puisse contribuer de manière significative au bien-être et au progrès économique de sa société.