Les frontières territoriales sont censées définir la souveraineté de chaque pays et le protéger des activités illicites et des menaces extérieures pour la sécurité, telles que la criminalité transfrontalière, la contrebande de drogues et d’armes, la traite des êtres humains et le débordement des conflits dans d’autres régions.
Les frontières sont comme des clôtures, une clôture est destinée à empêcher quelque chose d’entrer ou de sortir d’un endroit. C’est le sens premier de la sécurité. Une clôture a besoin d’une ouverture ou d’une porte pour réguler la sortie et l’entrée chaque fois que ce qui a été clôturé doit être autorisé à entrer et que ce qui a été clôturé doit être laissé sortir.
Malheureusement, il existe une porte laissée si grande ouverte qu’elle ridiculise la clôture et compromet la sécurité qu’elle est censée assurer. En résumé, les frontières ne sont d’aucune utilité si elles ne sont pas bien protégées contre les entrées illégales : Les frontières ne sont d’aucune utilité si elles ne sont pas bien protégées contre les entrées illégales.
Ces dernières années, le Ghana a attiré des hordes de criminels et de personnes déplacées d’Afrique de l’Ouest comme un morceau de sucre attire les fourmis. Des conflits armés lointains et proches déplacent et déversent un grand nombre de personnes au-delà des frontières territoriales, y compris les nôtres. Certains sont armés, anciens combattants.
Le droit international humanitaire impose à toutes les nations d’ouvrir leurs frontières territoriales aux personnes fuyant la guerre, mais il est logique de faire preuve de prudence en décidant qui peut avoir besoin d’être tenu à l’écart de nos frontières territoriales pour des raisons de sécurité.
Les récents développements en matière de sécurité et d’immigration dans la sous-région rendent nécessaire de doter le service d’immigration et les autres agences de sécurité frontalière d’équipements adéquats afin de pouvoir exercer un contrôle maximal sur les clôtures du territoire ghanéen.
Si nous ne pouvons pas exclure les immigrants légaux, les touristes et les visiteurs, nous devons être en mesure de déterminer à tout moment qui entre légalement dans le pays et qui n’y entre pas.
Face aux menaces croissantes qui pèsent sur la sécurité dans la sous-région, nous demandons instamment au service d’immigration de renforcer les mesures et les procédures permettant d’établir l’identité et le statut d’immigration de tous les étrangers entrant au Ghana. Dans le cadre de ces mesures, le service d’immigration du Ghana doit veiller à ce que les hôtels et autres établissements du secteur de l’hôtellerie qui enfreignent les lois sur les services hôteliers aux clients étrangers soient sanctionnés.
Les rapports de nos enquêtes suggèrent que, bien que les hôtels du pays soient tenus par la loi de soumettre au SIG des informations hebdomadaires sur les étrangers qui s’enregistrent dans leurs établissements, ils ne se conforment pas aux exigences de la loi. Le service de l’immigration doit être déterminé à faire respecter la loi et les directeurs d’hôtels doivent être incités à coopérer avec le service pour promouvoir la sécurité publique à une époque où les menaces à la sécurité sont constantes.