Introduction
L’augmentation de l’abus de substances chez les jeunes Ghanéens est devenue un problème indéniable ces dernières années (Kyei-Gyamfi et al., 2024 ; West et al., 2020 ; Amadu et al., 2024).Bien que la consommation de substances chez les adolescents ne soit pas nouvelle au Ghana, il existe des preuves de la prévalence croissante de certaines substances et de l’utilisation de « nouvelles substances » telles que le tramadol, qui ont des effets intoxicants plus importants (Kyei-Gyamfi et al., 2023 ; Brown-Acquaye, 2006). Les vidéos qui circulent sur les médias sociaux montrent souvent des jeunes hommes et des jeunes femmes somnolents, défoncés ou sans réaction après avoir consommé des substances telles que le tramadol, l’alcool et d’autres drogues dures. Selon Kyei-Gyamfi et al (2023), environ 7 % des enfants ghanéens âgés de 8 à 17 ans consomment de l’alcool au cours de leur vie. Ce qui est encore plus inquiétant, c’est que ce comportement a trouvé sa place dans la culture générale, en particulier dans les paroles de genres musicaux populaires comme le hip hop et le trap. Ces chansons glorifient souvent l’abus de substances, ce qui amène de nombreux jeunes à le considérer comme normal, voire comme une aspiration. Cet article explore les facteurs complexes à l’origine de cette tendance, en se concentrant sur le rôle de la musique, des médias sociaux et de l’impact psychologique de l’abus de substances.
Le rôle de la musique dans la formation de la culture des jeunes
La musique a toujours été un outil puissant pour façonner l’identité culturelle d’une génération (The Worlds Times, 2025). Au Ghana, le hip-hop et la musique trap sont devenus des genres dominants chez les jeunes (Zicong Chen et al., 2024). Toutefois, ces genres comportent souvent des références explicites ou indirectes à la consommation de drogues, aux excès et à un mode de vie hédoniste. Les paroles qui font référence au tramadol, à la marijuana et à d’autres substances ne sont pas seulement des mentions occasionnelles, mais parfois les thèmes centraux des chansons. Ces chansons mettent souvent l’accent sur les difficultés rencontrées par les jeunes, notamment le chômage, la pression exercée par les membres de la famille pour qu’ils soient des soutiens de famille, la pauvreté, etc. Les jeunes sont souvent qualifiés de « jeunes du ghetto ou de garçons et filles de la rue », les paroles illustrant la dépression et les luttes où la drogue est présentée comme un mécanisme de survie. Par exemple, une chanson récente fait référence à la prise d’une « substance rouge » pour faire face aux difficultés, que les auditeurs attribuent au tramadol. Cela a donné lieu à une tendance virale sur TikTok, avec le hashtag « wonim red« , qui signifie « connaissez-vous le rouge? » Les jeunes auditeurs, désireux d’imiter leurs artistes préférés, peuvent commencer à considérer l’abus de substances comme une forme de rébellion ou un symbole de réussite.
L’influence des tendances occidentales, en particulier du hip-hop américain et du trap, a un impact considérable sur la musique locale (Abielah, 2020 ; Kaluža, 2018). Les thèmes du matérialisme, de la drogue et de la promiscuité ont imprégné la scène ghanéenne. L’idée que « se défoncer » ou « vivre vite » est glamour n’est pas seulement évidente dans les paroles, mais est également renforcée par les vidéos musicales qui glorifient ce mode de vie. L’exposition constante à de tels messages normalise le comportement, en particulier pour les jeunes impressionnables (Karpagam, 2023 ; Gwon & Jeong, 2018). Cela valide la base sur laquelle la théorie de la crédibilité sociale a été construite : les messages approuvés par des agents fiables sont plus susceptibles d’être acceptés par le public (Cheah, Koay, & Lim, 2024 ; Han & Balabanis, 2023 ; Bogoevska-Gavrilova & Ciunova-Shuleska, 2022).
L’influence des médias sociaux
Une enquête menée par le National Center on Addiction and Substance Abuse de l’université de Columbia a révélé que les adolescents qui consultent des sites de réseaux sociaux sont plus souvent susceptibles de boire de l’alcool, de consommer des drogues et d’acheter du tabac que leurs pairs qui ne consultent pas ces sites ou qui les consultent moins souvent que d’habitude. Dans le cadre de l’enquête, 2 000 adolescents ont été interrogés sur leur utilisation des médias sociaux et de la drogue. 70 % d’entre eux utilisaient les médias sociaux quotidiennement. Les chercheurs ont constaté que, par rapport aux non-utilisateurs ou aux utilisateurs légers des médias sociaux, ce segment était : 5 fois plus susceptibles d’acheter des cigarettes, 3 fois plus susceptibles de boire de l’alcool et 2 fois plus susceptibles de fumer de la marijuana (Hilliard, n.d.). Les plateformes comme Instagram, TikTok et YouTube sont des amplificateurs modernes de tendances, et l’abus de substances ne fait pas exception. Les vidéos de jeunes en état d’ébriété, dont certains partagent leur expérience de la drogue pour être vus, circulent largement et deviennent souvent virales. Ces vidéos montrent parfois des jeunes dans un état d’euphorie, paraissant insouciants et désinhibés, ce qui peut induire les autres en erreur et leur faire croire que l’abus de substances est une échappatoire inoffensive.
Les médias sociaux jouent également un rôle important dans le renforcement de la pression exercée par les pairs. Lorsqu’une vidéo devient virale ou qu’un influenceur publie un article sur son mode de vie, cela crée un sentiment de validation qui incite d’autres personnes à adopter des comportements similaires. La tendance est alors normalisée, la consommation de drogues n’étant plus considérée comme déviante mais comme un élément acceptable, voire célébré, de la culture des jeunes. Ce phénomène, lorsqu’il n’est pas contrôlé, peut avoir un impact profond sur le comportement et la prise de décision de la jeune génération.
L’impact social et psychologique de la toxicomanie
Les effets de la toxicomanie sur le corps et l’esprit sont bien documentés. Des substances comme le tramadol, souvent consommé au Ghana, peuvent provoquer une somnolence dangereuse, une confusion, voire la mort (voir Peprah et al., 2020 ; Danso & Anto, 2021 ; Saapiire et al., 2021). Cependant, les facteurs psychologiques et émotionnels qui contribuent à l’abus de substances sont souvent négligés. De nombreux jeunes se tournent vers la drogue pour faire face aux pressions qu’ils subissent, au stress scolaire, aux problèmes familiaux ou à un sentiment d’inadéquation (voir Deng et al., 2022 ; Sinha, 2008 ; Richert, Anderberg, & Dahlberg, 2020). Le rythme de vie rapide, les défis financiers et la hausse du chômage créent un environnement où l’évasion devient une solution attrayante. Les drogues procurent un faux sentiment de soulagement, offrant un plaisir temporaire ou une échappatoire aux dures réalités de la vie (Fady, 2019 ; Henden et al., 2013). Mais ce soulagement est de courte durée et, avec le temps, la dépendance à ces substances s’accroît, entraînant une addiction et des problèmes de santé mentale à long terme. La dépression, l’anxiété et la paranoïa sont des effets secondaires courants d’une consommation prolongée de drogues. L’abus de substances devient donc à la fois un symptôme et un facteur de problèmes de santé mentale chez les jeunes Ghanéens.
Normaliser les comportements destructeurs : Un changement culturel ?
La normalisation de la consommation de drogues par la musique et les médias sociaux représente un changement culturel important. Dans le passé, l’abus de drogues pouvait être considéré comme tabou ou comme une activité réservée à certains groupes. Aujourd’hui, elle est plus communément acceptée, voire glorifiée dans la culture populaire. Pour de nombreux jeunes, le message selon lequel « tout le monde le fait » devient persuasif, créant un cycle où la consommation de drogues se répand plus facilement dans les cercles sociaux. Ce qui était autrefois considéré comme un comportement marginal fait désormais partie de la culture générale des jeunes, brouillant les frontières entre les comportements acceptables et inacceptables.
L’impact sociétal plus large est également profond. Lorsque de plus en plus de jeunes s’adonnent à la toxicomanie, les défis auxquels sont confrontés les familles, les écoles et les communautés se multiplient. Les résultats scolaires diminuent, les relations sociales sont tendues et les problèmes de santé mentale augmentent. Pourtant, il y a souvent une réticence à affronter le problème de front, beaucoup considérant qu’il fait partie de l’expérience plus large de la jeunesse. Ce changement pourrait avoir des conséquences durables sur le tissu social de la société ghanéenne.
Réponse du gouvernement et de la communauté
Au Ghana, il existe un certain nombre de lois interdisant et contrôlant la vente et l’utilisation de drogues aux personnes de moins de 18 ans. Par exemple, la vente de produits du tabac à des personnes de moins de 18 ans est réglementée par les Tobacco Control Regulations 2016 (L. I. 2247) et le Public Health Act, 2012 (Act 851). Plus précisément, la loi sur la santé publique de 2012 (loi 851) interdit de fumer des produits du tabac en public et de faire de la publicité sur les produits du tabac. Au Ghana, les campagnes antitabac, telles que la campagne SKY Girls, ont utilisé plusieurs canaux, tels que les activités scolaires et communautaires, les films et les médias sociaux, pour dissuader les jeunes de fumer (Hutchinson et al., 2020 ; Karletsos et al., 2021). Les lois de la Food and Drugs Authority réglementant la publicité pour les produits alimentaires prévoient que les publicités pour les boissons alcoolisées ne doivent pas être attrayantes ou s’adresser à des personnes de moins de 18 ans. La Food and Drugs Authority est donc tenue de contrôler et d’autoriser toutes les publicités relatives aux boissons alcoolisées. Il est également interdit aux entreprises de boissons alcoolisées de vendre leurs produits au détail ou de les offrir en guise de récompense dans le cadre de programmes de parrainage dans les écoles. En outre, la vente de boissons alcoolisées à des personnes âgées de moins de 18 ans est réglementée par la loi de 1970 sur les licences de boissons alcoolisées (loi 331). La loi 331 stipule également que les personnes âgées de moins de 18 ans ne doivent pas être autorisées à entrer ou à se trouver dans des locaux qui vendent des boissons alcoolisées. En outre, la loi de 1990 sur les stupéfiants (contrôle, application et sanctions) (P.N.D.C.L. 236) criminalise la possession de stupéfiants par toute personne ne disposant pas d’une autorité légale, y compris les enfants. Cependant, il reste encore beaucoup à faire. L’éducation sur les dangers de l’abus de substances, en particulier dans les écoles, devrait être développée. Les programmes d’éducation aux médias, qui apprennent aux jeunes à analyser de manière critique les messages véhiculés par la musique et les médias sociaux, pourraient constituer un outil puissant pour enrayer cette tendance. En outre, les services de soutien en matière de santé mentale doivent être plus accessibles afin de s’attaquer aux causes profondes de l’abus de substances.
Le rôle des familles et des responsables communautaires est tout aussi important. Les parents, les enseignants et les chefs religieux doivent être proactifs et répondre aux besoins des jeunes en matière de santé mentale et les guider pour qu’ils s’éloignent des comportements destructeurs. Les communautés peuvent également jouer un rôle clé en offrant aux jeunes des espaces sûrs où ils peuvent s’engager dans des activités positives et trouver d’autres exutoires au stress et à la créativité.
Conclusion : Implications pour la sécurité nationale et la contagion sociale
L’augmentation de la toxicomanie chez les jeunes Ghanéens est un problème aux multiples facettes, influencé par la musique, les médias, la pression des pairs et des facteurs psychologiques. À mesure que la consommation de drogues se normalise dans les expressions culturelles et les interactions sociales, elle constitue une menace sérieuse pour le bien-être des jeunes. Si l’on n’y prend garde, ce problème pourrait avoir des répercussions à long terme non seulement sur la santé des jeunes, mais aussi sur la sécurité et la stabilité nationales. L’abus de substances crée un environnement de contagion sociale, où les comportements destructeurs se propagent rapidement dans les communautés, affaiblissant le tissu social et constituant une menace pour les générations futures.
La nécessité d’une action collective, par le biais d’une intervention gouvernementale, d’un soutien communautaire et d’une consommation responsable des médias, n’a jamais été aussi urgente. Alors que la consommation de drogues continue d’augmenter, il est essentiel de modifier le discours culturel pour qu’il ne glorifie plus les comportements nocifs. En accordant la priorité au bien-être mental et en soutenant les jeunes de manière saine, le Ghana peut commencer à s’attaquer à cette crise croissante et à préserver l’avenir de sa jeune population.
Cette question doit faire l’objet d’une attention particulière, car les conséquences de la toxicomanie chez les jeunes sur la sécurité affectent l’avenir de la nation et son développement. Plus important encore, en s’attaquant efficacement à ce problème, on s’assure que les jeunes ne se radicalisent pas et ne sont pas recrutés pour commettre des crimes. Des stratégies globales doivent être élaborées, comprenant le traitement, la réhabilitation et l’éducation. La toxicomanie doit être considérée davantage comme un problème de sécurité susceptible de nuire à la cohésion sociale et nationale.
Références
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