Introduction
Les boissons énergisantes sont des boissons dont la publicité vante la capacité à améliorer rapidement la vigilance et les performances du consommateur (voir Ruis & Scherr, 2018). Le guarana, une plante tropicale dont les graines sont fortement caféinées, est un complément à base de plantes que l’on retrouve fréquemment dans les boissons énergisantes bien connues (Heckman et al., 2010 ; Seifert et al., 2011). La forte teneur en caféine de ces boissons fournit l’énergie perçue en renforçant la sensation de vigilance pendant les états de fatigue, tandis que les sources de glucides, généralement le glucose et le saccharose, fournissent les voies nécessaires à l’énergie physiologique (Campbell et al., 2013 ; Ruis & Scherr, 2018).
La consommation de boissons énergisantes chez les adolescents a augmenté de façon spectaculaire au cours des dix dernières années, malgré une baisse de la consommation moyenne de caféine chez les jeunes au cours des vingt années précédentes (Mesirow & Welsh, 2015 ; Trans et al., 2016). Les adolescents âgés de 13 à 19 ans sont ceux qui consomment le plus de boissons énergisantes (Drewnowski & Rehm, 2016). Environ 25 % des buveurs réguliers de boissons énergisantes ont déclaré en consommer au moins une par jour, et 25 % des jeunes adolescents ont déclaré en consommer deux ou plus par jour, même si les sodas restent la principale source de consommation de caféine chez les jeunes en général (Arria et al., 2014).
Ces dernières années, les boissons énergisantes ont gagné en popularité auprès des jeunes Africains, devenant le symbole d’un mode de vie rapide et hyper-stimulé. Avec des marques voyantes, un marketing agressif et des promesses de vitalité instantanée, ces boissons ont dépassé le stade du simple rafraîchissement pour s’ancrer dans la culture des jeunes, des salles d’examen aux boîtes de nuit, des terrains de football aux studios d’enregistrement (Buxton & Hagon, 2012 ; Saku et al., 2020 ; Visram et al., 2016). Cependant, sous les canettes élégantes se cache un cocktail de caféine, de sucre et de stimulants qui peut comporter des risques sanitaires et sociaux importants. Plus inquiétants encore sont les problèmes de sécurité émergents liés à cette tendance : agressivité accrue, comportement à risque, pression des pairs, commerce illicite et même utilisation abusive comme mélange avec des stupéfiants et de l’alcool. Ces problèmes sont aggravés par la faiblesse des systèmes réglementaires, le manque de sensibilisation du public et la croissance du marché informel. Dans de nombreux espaces urbains africains, les boissons énergisantes sont devenues plus qu’un problème de santé ; elles constituent un phénomène socioculturel aux conséquences potentiellement déstabilisantes.
Cet article explore la manière dont la consommation et l’adoption culturelle des boissons énergisantes par les jeunes s’entrecroisent avec des questions de sécurité plus larges. Il étudie les implications socio-économiques, psychologiques et spatiales de la consommation de boissons énergisantes en Afrique, en particulier la manière dont elles façonnent l’identité, intensifient les vulnérabilités et reproduisent les cycles d’insécurité. Cette étude contribue aux débats croissants sur les menaces sécuritaires non traditionnelles et la santé des jeunes dans les contextes africains.
Méthodologie
Pour guider cette analyse, l’étude utilise le cadre de la contagion sécuritaire, qui conceptualise la propagation de l’insécurité par la transmission comportementale, l’influence sociale et l’exposition environnementale (Martínez et al., 2023 ; Riggio & Riggio, 2023). La contagion de la sécurité, telle qu’elle est utilisée ici, fait référence à la manière dont les comportements à risque, comme la consommation excessive de boissons énergisantes, peuvent être adoptés par les jeunes par le biais des réseaux de pairs, de l’image véhiculée par les médias et des pratiques culturelles normalisées. Elle reconnaît que les insécurités dans un domaine de la vie peuvent se répercuter sur d’autres, créant une réaction en chaîne de vulnérabilités. Ce cadre est mis en œuvre à travers trois optiques interdépendantes : la contagion de la sécurité sociale, la contagion de la sécurité économique et la contagion de la sécurité psychologique.
Le premier thème, la contagion de la sécurité sociale, se concentre sur la manière dont l’influence des pairs et les réseaux sociaux jouent un rôle dans la diffusion des comportements à haut risque liés à la consommation de boissons énergisantes. Dans les espaces urbains réservés aux jeunes, tels que les campus universitaires, les clubs sportifs et les lieux de vie nocturne, les boissons énergisantes sont devenues un symbole de masculinité, de performance, de rébellion et d’appartenance sociale. Ces lieux normalisent souvent le mélange de boissons énergisantes avec de l’alcool ou d’autres substances, renforçant ainsi une culture où la consommation à risque est non seulement acceptée, mais attendue (voir Nordt et al., 2017 ; Sampasa-Kanyinga et al., 2018). Les plateformes de médias sociaux amplifient encore ces comportements, en les présentant comme souhaitables ou à la mode, influençant ainsi des groupes de pairs plus larges et contribuant à la propagation des comportements.
Le deuxième thème, la contagion de la sécurité économique, explore la façon dont les pressions financières et les moyens de subsistance précaires des jeunes se croisent avec la consommation de boissons énergisantes. De nombreux jeunes travaillant dans des économies gigantesques ou étudiant sous une pression académique intense ont recours aux boissons énergisantes pour maintenir leurs performances, souvent sans être conscients des implications à long terme pour la santé. Les stratégies de marketing des entreprises de boissons énergisantes jouent également un rôle essentiel, en ciblant les jeunes à faibles revenus avec des prix bon marché, une imagerie aspirationnelle et une distribution de masse (voir Harris & Munsell, 2015). Ces dynamiques créent des schémas de vulnérabilité économique, où la consommation régulière devient une habitude coûteuse et exacerbe la pression financière, en particulier parmi les groupes déjà économiquement marginalisés.
Enfin, la contagion de la sécurité psychologique examine les implications de la consommation de boissons énergisantes sur la santé émotionnelle et mentale, en particulier la façon dont ces effets se répercutent sur les communautés de jeunes. Des études ont établi un lien entre la consommation excessive et l’augmentation de l’anxiété, de l’insomnie, de l’irritabilité et de l’impulsivité, autant de facteurs qui peuvent influencer le comportement au sein des groupes de pairs (voir Campbell et al., 2013 ; Harris & Munsell, 2015). Lorsque le mécanisme d’adaptation d’un individu est normalisé dans un contexte social, d’autres peuvent adopter des comportements similaires, contribuant ainsi à une érosion collective du bien-être psychologique. Les campagnes médiatiques et publicitaires, qui glorifient souvent l’hyperactivité, la confiance en soi et la prise de risque, façonnent encore davantage les attitudes des jeunes à l’égard des boissons énergisantes tout en minimisant les coûts psychologiques.
L’étude se concentre sur la littérature africaine, où les marchés des boissons énergisantes se développent rapidement et où la culture des jeunes est très dynamique. L’étude s’appuie sur des publications datées entre 2017 et 2024 afin de garantir la pertinence de l’étude. Les sources ont été recueillies dans des bases de données universitaires telles que JSTOR, Scopus, PubMed et African Journals Online (AJOL), ainsi que dans des enquêtes nationales sur la santé et des organes de presse réputés. Une approche d’analyse thématique a été utilisée pour identifier les modèles, les contradictions et les lacunes de la littérature dans les trois catégories de contagion. Au total, 9 articles ont été sélectionnés pour la discussion.
En appliquant le cadre de la contagion sécuritaire à la question de la consommation de boissons énergisantes, cette méthodologie offre une compréhension multidimensionnelle de la manière dont un choix apparemment personnel peut se transformer en un phénomène social ayant des implications plus larges pour la sécurité des jeunes dans les sociétés africaines.
Résultats
Discussion
L’application du cadre de contagion de la sécurité aux résultats des neuf études sélectionnées révèle que la consommation de boissons énergisantes par les jeunes dans les contextes africains est façonnée par des insécurités superposées qui se manifestent par une contagion sociale, économique et psychologique. La contagion sociale est la plus visible dans la manière dont l’influence des pairs et les représentations médiatiques des boissons énergisantes façonnent le comportement de consommation. Dans l’étude de Fernandes et al. (2020) sur les étudiants universitaires en Afrique du Sud, les boissons énergisantes étaient fréquemment consommées pendant les activités académiques et sociales. Ce comportement semblait être normalisé par les réseaux de pairs où les boissons énergisantes n’étaient pas seulement un choix de boisson mais un artefact social qui marquait l’inclusion. De même, Stacey et al. (2017) ont montré comment les publicités télévisées sud-africaines faisaient la promotion des boissons énergisantes en utilisant une imagerie athlétique et masculine, que les adolescents intériorisaient, en particulier ceux qui souffraient déjà d’insécurité quant à l’image de soi. Ezemenahi et al. (2024) l’ont confirmé en constatant que les étudiants universitaires au Nigeria consommaient des boissons énergisantes pour impressionner leurs pairs ou se conformer aux attentes sociales, ce qui indique un modèle où la consommation se répand par la validation du groupe plutôt que par le besoin individuel.
La contagion économique est particulièrement évidente dans les études où la consommation de boissons énergisantes est liée au travail, à la productivité ou à l’accessibilité financière. Dans l’étude de Kobik et Aryee (2023) sur les jeunes Ghanéens, les motivations économiques étaient essentielles. Les jeunes qui occupent des emplois informels ou qui étudient pendant de longues heures se tournent vers les boissons énergisantes, qu’ils considèrent comme des outils abordables pour rester éveillés et fonctionnels. Ces modes de consommation n’étaient pas des actes isolés, mais se sont normalisés grâce à l’observation des pairs et à la nécessité économique, ce qui montre comment la pression économique structurelle se répercute sur les choix comportementaux. En Zambie, Mutabazi et al. (2019) ont fait des constatations similaires : les étudiants et les jeunes actifs consommaient des boissons énergisantes pour faire face à des emplois du temps exigeants, soulignant une fois de plus comment la précarité économique façonnait et soutenait les comportements de groupe. Le coût peu élevé et la disponibilité généralisée des boissons énergisantes en ont fait un choix logique dans les milieux à faible revenu, mais cette accessibilité a également facilité une forme de contagion économique, où la consommation d’une personne pour faire face aux difficultés économiques s’est facilement transférée à d’autres personnes dans des conditions similaires.
La contagion psychologique a été mise en évidence dans les résultats documentés en matière de santé physique et mentale qui ont circulé au sein des populations de jeunes. Ibrahim et al. (2021) ont constaté que les étudiants qui consommaient régulièrement des boissons énergisantes au Nigeria faisaient état d’insomnies, de palpitations et de sautes d’humeur. Ces symptômes n’étaient pas seulement ressentis de manière isolée, mais faisaient l’objet de discussions entre pairs, certains d’entre eux ayant commencé à consommer en étant conscients à la fois des avantages stimulants et des risques associés. Cela reflète les conclusions de Mutabazi et al. (2019) selon lesquelles les consommateurs de boissons énergisantes en Zambie reconnaissent les avantages de la concentration et de la vigilance à court terme, tout en racontant les effets émotionnels négatifs tels que l’agitation et l’anxiété. La décision de continuer à consommer, malgré les risques connus, reflète une forme de contagion psychologique, où les stratégies d’adaptation inadaptées se propagent au sein de groupes soumis à un stress émotionnel ou scolaire. En outre, au Congo, les adolescents étudiés par Kitenge et al. (2023) ont consommé des boissons énergisantes en même temps que de l’alcool pour gérer leur détresse émotionnelle ou leur ennui, ce qui indique une diffusion de pratiques psychologiquement néfastes.
Dans chaque cas, les résultats montrent que les comportements ne se limitent pas aux besoins individuels, mais qu’ils sont façonnés par l’interaction, le mimétisme et la reproduction de stratégies d’adaptation en réponse à l’insécurité. Sur le plan social, les jeunes s’inspirent des habitudes des autres. Sur le plan économique, ils adoptent des stratégies de consommation qui semblent efficaces dans des circonstances précaires. Sur le plan psychologique, ils absorbent non seulement les produits, mais aussi les raisonnements et les cadres émotionnels qui les accompagnent. Les résultats affirment donc que la propagation de la consommation de boissons énergisantes chez les jeunes dans les pays africains est mieux comprise comme une contagion de l’insécurité, qui se transmet par le biais du comportement des pairs, de l’adaptation économique et de l’adaptation émotionnelle, plutôt que par la simple préférence personnelle.
Conclusion
Les résultats des neuf études sélectionnées montrent clairement que la consommation de boissons énergisantes chez les jeunes Africains n’est pas simplement une question de choix individuel, mais une réponse structurée à des insécurités sociales, économiques et psychologiques. Sous l’angle de la contagion sécuritaire, les résultats montrent comment les comportements circulent au sein des populations de jeunes par l’imitation des pairs, les messages des médias et les routines normalisées dans les espaces éducatifs et de travail informel. La contagion sociale est évidente dans la manière dont les jeunes consomment des boissons énergisantes dans le cadre d’expériences partagées, souvent pour se faire accepter ou renforcer leur statut social. La contagion économique s’est manifestée par la dépendance généralisée à l’égard des boissons énergisantes pour répondre aux exigences scolaires et professionnelles, en particulier dans des conditions financières précaires. La contagion psychologique était la plus visible dans la façon dont les pratiques de consommation se sont répandues malgré les risques reconnus pour la santé, les jeunes intériorisant les boissons énergisantes comme des outils nécessaires pour gérer le stress, la fatigue ou la détresse émotionnelle.
Il en ressort la nécessité de repenser la santé et le bien-être des jeunes en termes non seulement biomédicaux ou comportementaux, mais aussi structurels et relationnels. Les interventions devraient inclure une réglementation plus stricte de la publicité et de la vente, en particulier à proximité des écoles et des campus, des campagnes d’éducation publique pour sensibiliser aux risques des boissons énergisantes et des programmes qui offrent des formes alternatives de soutien par les pairs et de soulagement du stress. En outre, les gouvernements et les acteurs de la société civile doivent s’attaquer aux conditions socio-économiques plus larges – chômage, pression scolaire et isolement social – qui rendent les jeunes vulnérables à de telles formes de contagion comportementale. Ce n’est qu’en s’attaquant à ces causes profondes que nous pourrons briser le cycle de la contagion sécuritaire et favoriser un avenir plus sain et plus sûr pour les jeunes du continent.
Source : Analyste CISA
Référence
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