Introduction
À l’approche des élections présidentielles et législatives de 2024 au Ghana, l’intérêt pour les plateformes de médias sociaux en tant qu’espaces permettant d’extraire des informations sur les discours politiques s’est accru. Parmi celles-ci, YouTube s’est imposé comme un espace critique où une grande variété de contenus politiques, allant des analyses de l’actualité aux commentaires, sont largement partagés. Si ces plateformes offrent de nouvelles possibilités d’engagement public et de partage d’idées, elles sont également responsables de la diffusion de fausses informations et d’interprétations erronées qui faussent la perception des citoyens et influencent les décisions des électeurs.
La propriété des médias ghanéens a été examinée par Geopoll en 2017. Selon le rapport, il y a un degré significatif d’affiliation politique parmi les propriétaires de médias du pays, ce qui a une propension à influencer les médias pour servir un agenda politique particulier plutôt que le bien-être général. Cela peut être la cause de la diffusion de nouvelles de propagande et de fabrications infectieuses dans certaines sources médiatiques du pays. Selon Akpojivi (2018), les médias ghanéens sont politiquement et économiquement alignés. Cela contribue à la structure de propriété, où le système politique et économique profite aux médias et à leurs propriétaires. Dans le cadre des prochaines élections, le rôle des blogueurs YouTube – principalement des contributeurs indépendants qui publient régulièrement des informations non vérifiées ou biaisées – ne peut être négligé. Ces influenceurs, motivés par des intérêts politiques personnels, le gain financier ou le désir de notoriété en ligne, contribuent souvent à un contenu qui peut ou non répondre aux normes de vérification ou d’équité utilisées dans le journalisme. Cette étude a pour but d’analyser la contribution des blogueurs de YouTube au Ghana à la désinformation et à la mauvaise interprétation au cours des mois critiques de septembre et d’octobre 2024, qui précèdent l’élection. Elle entreprendra donc une analyse détaillée des médias sociaux afin de déterminer la nature, la source et l’impact de ces contenus.
2. Analyse documentaire
2.1 Introduction à la désinformation dans le discours politique
La désinformation et la mésinformation sont devenues des questions cruciales dans la communication politique moderne, en particulier pendant les élections (Broda & Strömbäck, 2024). Si l’histoire démontre que la diffusion d’informations fausses et trompeuses n’est pas nouvelle (Kapantai et al., 2021 ; Ortoleva, 2019), la plupart des observateurs semblent s’accorder sur le fait que les dix dernières années ont vu une augmentation significative de la prévalence de la désinformation, de la désinformation et des fake news (Benkler et al., 2018 ; Kavanagh & Rich, 2018 ; O’Connor & Weatherall, 2019). La désinformation est une fausse information partagée sans intention de tromper. Elle s’oppose à la désinformation, qui consiste à partager intentionnellement de fausses informations pour influencer l’opinion ou le comportement du public (Frenda et al., 2013). La santé et le bien-être des individus, des organisations, des nations, la délibération démocratique et la démocratie elle-même sont gravement menacés par les informations fausses et trompeuses sous toutes leurs formes, qui peuvent accroître les perceptions erronées et la résistance au savoir (Klintman, 2019 ; Krishna & Thompson, 2021 ; Rosenfeld, 2019).
L’histoire regorge d’exemples de la manière dont la désinformation a modifié les résultats des élections, mais cet aspect a été amplifié de manière exponentielle avec l’essor des sites de réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter et YouTube (Broda & Strömbäck, 2024). Des campagnes de désinformation ont été observées dans divers pays, y compris lors de la course présidentielle américaine de 2016, qui ont réussi à modifier les décisions des électeurs pour influer sur les résultats des élections (Bozkurt, Townes et Li, 2024 ; Allcott et Gentzkow, 2017). Au Ghana, comme ailleurs sur le continent, la désinformation a souvent joué contre la confiance politique et la confiance des électeurs, en créant un environnement de rhétorique politique déformée et en trompant le comportement des électeurs par la diffusion d’affirmations incorrectes (Kwode & Selekane, 2023).
2.2 Médias sociaux et communication politique
Les médias sociaux ont changé le visage du discours politique, en particulier au XXIe siècle (Battista, 2024). YouTube s’est imposé comme l’un des canaux les plus importants du discours politique, créant un moyen par lequel les médias traditionnels et les blogueurs indépendants peuvent exprimer leurs opinions. En 2014, YouTube a fièrement proclamé que son site était un lieu majeur de dialogue entre les citoyens et leurs gouvernements et représentants élus, attestant publiquement du rôle de la plateforme en tant que moyen de communication politique de plus en plus important (Korotaev & Kollnig, 2021 ; Ricke, 2014 ; Gillespie, 2010).
Les plateformes de médias sociaux ont fondamentalement modifié la façon dont se déroule le discours politique (Battista, 2024). YouTube, en particulier, s’est imposé comme une plateforme clé pour les commentaires politiques, offrant un espace aux médias traditionnels et aux blogueurs indépendants pour diffuser leurs points de vue. En 2014, YouTube s’est publiquement déclaré comme une plateforme importante où les citoyens s’engagent avec leurs gouvernements et leurs élus (Korotaev & Kollnig, 2021), montrant ainsi que la plateforme est devenue un outil essentiel pour la communication politique (Ricke, 2014 ; Gillespie, 2010). Des études récentes sur les médias sociaux révèlent également qu’à côté du pouvoir de communication immédiat, les médias sociaux ont un pouvoir d’opinion systémique. Ce pouvoir signifie la capacité de créer des dépendances et d’influencer d’autres acteurs dans une démocratie (Helberger, 2020), ce qui résonne avec le concept d’hyperréalité de Baudrillard, où les médias façonnent les perceptions de la réalité, brouillant souvent la frontière entre le réel et le simulé (Baudrillard, 1981). Il s’aligne également sur l’idée de tolérance répressive de Marcuse, où les structures des médias sociaux, par le biais d’algorithmes et de curation de contenu, suppriment les points de vue alternatifs, déformant ainsi le discours public et affaiblissant le véritable engagement démocratique (Marcuse, 2015).
Dans le cas de YouTube, cela peut conduire à la création d’une image déformée de la réalité en changeant, déplaçant et radicalisant le discours public sur les questions politiques (Korotaev & Kollnig, 2021). Le rôle de YouTube dans la communication politique est double : il permet un engagement plus direct entre les politiciens, les influenceurs et le public, tout en ouvrant la porte à la diffusion de fausses informations. L’accessibilité et la portée mondiale des vidéos YouTube en ont fait un outil puissant pour les campagnes politiques, mais elles posent également des problèmes importants, en particulier lorsque les vidéos induisent le public en erreur ou le désinforment (Korotaev & Kollnig, 2021).
3. Méthodes et approche
Cette étude est basée sur une approche d’analyse des médias sociaux afin de comprendre le rôle des blogueurs de YouTube dans la désinformation et les interprétations erronées à l’approche des élections de 2024. Les vidéos YouTube ont été recherchées à l’aide de plusieurs mots-clés, notamment « élections de 2024 au Ghana », « partis politiques au Ghana », « fraude électorale », « système de vote au Ghana » et les noms des principaux candidats. Seules les vidéos téléchargées entre le 1er septembre 2024 et le 31 octobre 2024 ont été prises en compte ; l’analyse s’est ainsi concentrée sur la période précédant les élections, au cours de laquelle la désinformation peut avoir l’impact le plus fort sur le comportement des électeurs. Pour garantir que seuls les contenus les plus pertinents et les plus influents soient inclus dans l’analyse, les critères d’inclusion suivants ont été appliqués :
Source | Les vidéos doivent être créées par des blogueurs indépendants, des commentateurs politiques ou des créateurs de contenu sur YouTube, sans affiliation formelle avec des médias ou des partis politiques établis. |
Pertinence du contenu | Les vidéos doivent traiter spécifiquement de sujets politiques liés aux élections de 2024 au Ghana, y compris les questions électorales, la politique des partis, les candidats et les événements controversés liés aux élections. |
Mesures de l’engagement | Les vidéos ayant été visionnées au moins 1 000 fois ont été classées par ordre de priorité en fonction de leur portée potentielle et de l’engagement du public. |
Langue | Seules les vidéos en anglais ou en twi (les deux langues les plus couramment parlées dans le discours politique ghanéen) ont été prises en compte. Les vidéos dans d’autres langues ont été exclues, à moins qu’elles ne répondent à tous les autres critères et qu’elles puissent être traduites de manière fiable. |
Le pool initial de vidéos a été créé à partir de mots-clés de recherche qui ont été filtrés en fonction de leur pertinence par rapport à l’élection de 2024. Après le processus de filtrage automatisé, toutes les vidéos ont fait l’objet d’un examen manuel afin de vérifier qu’elles répondaient aux critères d’inclusion susmentionnés. L’engagement des spectateurs à l’égard des vidéos a été pris en compte, car il reflète généralement leur influence générale.
3.1 Analyse du contenu
Une analyse qualitative et quantitative du contenu a été réalisée après la sélection des vidéos. Cette analyse a permis de vérifier l’exactitude des informations sur les points suivants :
- Exactitude des informations: Chaque vidéo a été évaluée sur le plan de l’exactitude des faits, en accordant une attention particulière aux affirmations non fondées ou aux faux récits. Des questions spécifiques, telles que les allégations de fraude électorale ou de suppression d’électeurs, ont été examinées à la recherche de preuves de désinformation.
- Ton et cadrage: Le ton de chaque vidéo a été analysé afin d’identifier les appels émotionnels, le langage sensationnel et le cadrage général des questions. Les contenus faisant appel à la peur, à l’exagération ou à une rhétorique polarisée ont été classés comme potentiellement trompeurs ou tendancieux.
- Désinformation et désinformation: La distinction entre la désinformation (fausses informations diffusées sans intention de tromper) et la désinformation (fausses informations délibérées visant à induire en erreur ou à manipuler l’opinion publique) a constitué un aspect essentiel de l’analyse.
- Mauvaise interprétation des faits: Des cas de mauvaise interprétation des faits ou de présentation sélective des informations pour créer un récit biaisé ont été identifiés. Il s’agit notamment de vidéos présentant des informations factuelles hors contexte ou omettant des détails clés pour influencer la perception du spectateur.
4. Analyse et discussion
4.1 Aperçu du contenu vidéo
Les vidéos YouTube sélectionnées présentent une variété de contenus relatifs à l’élection présidentielle ghanéenne de 2024, avec un accent particulier sur les rivalités politiques, les fraudes électorales présumées et les affirmations sensationnelles concernant des personnalités politiques clés. L’une des vidéos, la vidéo 1, téléchargée par Ayeka TV, présente une interprétation erronée d’une fuite audio du défunt président Atta Mills. La vidéo prétend que Mills soutient le candidat à la vice-présidence de l’actuel parti au pouvoir, alors que l’enregistrement original parle des ambitions politiques de Mills, et non d’un soutien. Cette déformation est reprise dans les vidéos 2 et 3, téléchargées respectivement par Odeneho TV et King2TV, qui déforment encore le récit, suggérant que le porte-drapeau du plus grand parti d’opposition a été démasqué pour des actes répréhensibles et qu’il demande le pardon.
D’autres vidéos, comme la vidéo 4 de Loud Silence Media, accusent à tort le parti au pouvoir d’être impliqué dans la mort de l’un des candidats à la présidence et font allusion à des plans potentiels pour tuer un autre candidat afin de manipuler les positions dans les urnes. De même, la vidéo 5 de Pendream TV fait circuler une affirmation non vérifiée selon laquelle Mahama pourrait se déclarer président si les résultats de l’élection étaient contestés. Les vidéos 6 et 7 de Nimdeɛ News et 2k News diffusent des affirmations non vérifiées sur les partis politiques, faisant vaguement référence à des scandales et à des manipulations électorales. Beaucoup de ces vidéos utilisent un langage sensationnel et des reportages sélectifs, déformant le récit politique pour semer la peur et la division parmi les électeurs.
4.2 Déclarations erronées et déformation des faits
Plusieurs vidéos de cet échantillon déforment les faits ou les présentent hors contexte. Dans le cas de la vidéo 1 d’Ayeka TV, l’interprétation erronée de la fuite audio du président Mills est un exemple notable de la façon dont le contexte peut être manipulé pour s’adapter à un récit particulier. Alors que l’enregistrement original reflète les aspirations politiques de Mills, les blogueurs le déforment en le présentant comme un soutien au candidat du parti au pouvoir. Cette manipulation ne déforme pas seulement des faits historiques, mais vise également à influencer l’opinion publique en présentant de manière sélective des informations qui correspondent à un agenda politique.
De même, dans les vidéos 4 et 5, Loud Silence Media et Pendream TV diffusent des allégations non vérifiées de fraude et de violence électorales. L’affirmation de Loud Silence Media selon laquelle le parti au pouvoir serait impliqué dans la mort d’un des candidats à la présidence manque de preuves crédibles, et la suggestion de Pendream TV selon laquelle le chef de l’opposition pourrait se déclarer président si les résultats de l’élection sont contestés est une rumeur non étayée. Ces vidéos, bien que provocantes, n’apportent aucune preuve vérifiable à l’appui de leurs affirmations. La diffusion incontrôlée de ces fausses informations sape la confiance dans le processus électoral et accentue la polarisation politique.
4.3 Tonalité et cadrage
Le ton sensationnel et l’attrait émotionnel utilisés pour faire passer des messages politiques sont des caractéristiques récurrentes dans de nombreuses vidéos. Des mots tels que « danger », « menace imminente » et « mauvaises nouvelles » sont conçus pour susciter la peur et l’anxiété. Par exemple, « Danger Looms » (vidéo 5) de Pendream TV et « Ruling Party Killed… » (vidéo 4) de Loud Silence Media s’appuient fortement sur un langage basé sur la peur pour renforcer les enjeux émotionnels. Ce type de rhétorique peut avoir une forte résonance auprès des téléspectateurs, en particulier dans un environnement politiquement chargé, et peut fausser leur perception de la situation politique.
Bien que les appels émotionnels ne soient pas problématiques en soi, leur utilisation dans des vidéos au contenu très polarisé peut contribuer à la division politique. Les vidéos pro-gouvernementales et celles qui soutiennent l’opposition utilisent des tactiques similaires pour attiser la peur et la méfiance. Par exemple, les vidéos d’Ayeka TV et de King2TV mettent sélectivement l’accent sur certaines parties de la fuite audio pour présenter l’opposition sous un jour négatif, tout en omettant un contexte important qui offrirait un point de vue plus équilibré.
4.4 Impact sur le comportement des électeurs et la perception du public
La promotion de contenus trompeurs par le biais de ces vidéos peut avoir des conséquences importantes sur la perception du public, en particulier en période pré-électorale, lorsque les opinions des électeurs sont encore en train de se former. Les fausses informations sur la fraude électorale, la violence et les soutiens politiques douteux peuvent rendre les électeurs plus sceptiques quant au processus électoral et à la légitimité des résultats des élections. Cela peut conduire à la méfiance de l’électorat, ce qui peut nuire à l’intégrité des processus démocratiques. De plus, la nature polarisante de ces vidéos peut intensifier les divisions politiques, rendant plus difficile pour les électeurs de prendre des décisions objectives et informées.
En se concentrant sur des récits sensationnalistes et unilatéraux, ces vidéos contribuent à créer un environnement politique toxique, dans lequel les électeurs sont plus susceptibles de s’aligner sur des points de vue extrêmes et moins susceptibles de s’engager dans des discussions nuancées sur l’élection. Dans de nombreux cas, les vidéos renforcent les préjugés préexistants, ce qui entraîne un biais de confirmation, les électeurs étant enclins à croire les contenus qui s’alignent sur leurs opinions politiques. Par conséquent, ces vidéos peuvent avoir un impact durable sur le comportement des électeurs, en les encourageant à prendre des décisions basées sur des informations incomplètes ou déformées.
4.5 Comparaison avec la littérature existante
Les résultats de cette analyse sont cohérents avec les tendances plus larges identifiées dans la littérature académique concernant le rôle des médias sociaux dans les campagnes électorales. Des chercheurs tels que Broda & Strömbäck (2024) et Kavanagh & Rich (2018) ont montré comment des plateformes comme YouTube amplifient la diffusion de fausses informations, en particulier en période électorale. Ces études soulignent que les plateformes de médias sociaux créent un terrain fertile pour la manipulation émotionnelle, la communication sélective des faits et les récits polarisants, qui peuvent tous influencer de manière significative l’opinion publique et le comportement des électeurs.
Comme le notent Broda & Strömbäck (2024), l’essor des médias sociaux a permis la diffusion incontrôlée de contenus à la fois sensationnels et manipulés, qui peuvent façonner l’orientation du discours public et potentiellement modifier le résultat des élections. De même, Kavanagh & Rich (2018) soulignent comment les appels émotionnels et les reportages sélectifs sur les plateformes de médias sociaux peuvent renforcer la polarisation politique, rendant plus difficile l’accès des électeurs à des informations équilibrées et précises.
Cette analyse soutient également les conclusions existantes concernant l’amplification des récits partisans par le biais des médias numériques. Alors que les organes d’information traditionnels sont souvent soumis à un contrôle éditorial, les plateformes de médias sociaux comme YouTube offrent un espace pour un discours politique non réglementé, où des contenus biaisés ou sensationnels peuvent se répandre rapidement sans vérification suffisante des faits.
Conclusion
L’analyse de ces sept vidéos YouTube révèle comment un contenu trompeur et un langage sensationnaliste peuvent influencer la perception du public et le comportement des électeurs à l’approche des élections présidentielles/parlementaires ghanéennes de 2024. Les vidéos pro-gouvernementales et celles qui soutiennent l’opposition utilisent des appels émotionnels et des reportages sélectifs pour créer des récits déformés qui contribuent à la polarisation politique et sapent la confiance dans le processus électoral. Cela souligne la nécessité d’une création et d’une consommation plus responsables des contenus, ainsi que l’importance d’une éducation critique aux médias parmi les électeurs afin de relever les défis posés par la désinformation en période électorale.
Référence
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