1. Contexte
Plusieurs pays de la partie occidentale de l’Afrique ont été frappés par des vagues de terrorisme ces dernières années. Au cours du premier semestre 2023, c’est-à-dire de janvier à juin 2023, la sous-région a enregistré plus de 1 800 attaques terroristes (France 24, 2023). Cette situation a causé la mort de centaines de personnes, le Burkina Faso enregistrant le taux de mortalité le plus élevé (2 725 personnes), le Mali enregistrant 844 décès, et le Niger et le Nigeria enregistrant respectivement 77 et 70 décès. En outre, ces attaques ont entraîné la dégradation de biens publics et privés ainsi que le déplacement de personnes qui ont fini par chercher refuge dans d’autres pays, ce qui a exercé une pression sur ces derniers.
Bien que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest ait été créée en 1975 pour favoriser l’inclusion et le développement économiques des États membres, son objectif et son champ d’action se sont élargis au cours de la décennie pour inclure les questions de sécurité, y compris la lutte contre le terrorisme. La raison principale de cette évolution est que la sécurité, la stabilité et la paix sont des pivots essentiels autour desquels gravitent l’inclusion régionale et la croissance dans toutes ses dimensions. En réponse à cela, l’organisation a établi plusieurs règlements et normes concernant la prévention, le contrôle et le règlement des conflits, qui s’étendent au maintien de la paix, à la lutte contre la corruption, la toxicomanie, la contrebande de stupéfiants et la criminalité organisée.
En 2023, le Dr Omar Touray, qui était le président de l’organisation, a révélé que le chef des armées a proposé deux options pour la lutte contre le terrorisme dans la sous-région. La première est la formation d’un régiment de 5 000 hommes au coût de 2,5 milliards de dollars par an et la seconde option est le déploiement de bataillons sur demande au coût de 360 milliards de dollars par an (France24, 2023). Cependant, Touray a fait valoir que la volonté et le dévouement des États membres à approuver des réglementations antiterroristes juridiquement contraignantes font défaut. Par exemple, Akanji (2019) a fourni un exemple empirique pour soutenir l’affirmation de Touray. Il a affirmé qu’en 2015, le Nigeria, la Guinée, le Cap-Vert et la Sierra Leone n’ont pas soumis leur rapport annuel 2015 aux institutions spécialisées chargées de la lutte contre le blanchiment d’argent (GIABA). Cela a empêché l’évaluation de la nature du financement du terrorisme et du blanchiment d’argent dans ces pays, empêchant ainsi une éventuelle assistance de la part du GIABA. M. Akanji a également ajouté que l’insuffisance des financements a également entravé les efforts de lutte contre le terrorisme dans la sous-région.
La souveraineté territoriale, selon le droit international, est l’exigence de sécurité, de stabilité et l’ensemble unique de caractéristiques ressenties par un groupe particulier de personnes à l’intérieur d’une zone définie. Le territoire est l’un des éléments clés pour déterminer la juridiction et la suprématie d’un État (Shaw, 1986). Comme l’affirme Oppenheim (1955), il ne peut y avoir d’État sans territoire défini. Cependant, la contagion sécuritaire est un défi majeur dans la sous-région. Dans l’édition de juin, les analystes de la CISA ont défini le concept de contagion de la sécurité – le processus par lequel les menaces de sécurité d’une région se propagent à d’autres – à travers le prisme de la théorie des systèmes et du mécanisme de rétroaction, en tenant compte des frontières faibles et mal définies de la sous-région. Cet article vise à examiner systématiquement le concept de lutte contre le terrorisme et son interaction avec la question de la souveraineté territoriale dans la région de l’Afrique de l’Ouest. Cette étude vise donc à identifier les options émergentes qui permettent de résoudre les problèmes inhérents à la réalisation de la sécurité sans violer la souveraineté des États. Plus précisément, l’article vise à répondre à deux questions principales :
- De quelle manière ce contre-terrorisme affecte-t-il la souveraineté des territoires dans la région de l’Afrique de l’Ouest ?
- Quelles mesures peuvent être appliquées pour rendre les opérations antiterroristes plus équilibrées en termes de conflit d’intérêts entre la nécessité de sauvegarder l’intégrité territoriale et la lutte contre le terrorisme mondial ?
2. Situation actuelle du terrorisme en Afrique de l’Ouest
L’Afrique de l’Ouest est composée d’environ 17 États indépendants et souverains, dont 4 se classent en tête de l’indice mondial du terrorisme (les dix premiers) en 2023. Pour la première fois depuis des décennies, le point chaud du terrorisme s’est déplacé du Moyen-Orient vers la sous-région de l’Afrique de l’Ouest, qui a enregistré plus de la moitié de tous les décès dus au terrorisme en 2023 (Global Terrorism Index, 2021). L’augmentation spectaculaire des activités terroristes dans la sous-région est principalement due à deux groupes : Les deux plus actifs sont le Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin (JNIM), également connu sous le nom de Signataires de la Triple Frontière, et l’État islamique dans le Grand Sahara (ISGS). Alors qu’Al-Qaida et d’autres groupes apparentés n’étaient actifs que dans l’extrême nord du Mali, l’activité du groupe s’est étendue au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Ces menaces ont récemment été aggravées par le renforcement des États islamiques d’Irak en Afrique de l’Ouest, cette organisation terroriste constituant une menace majeure pour la sécurité dans la sous-région (Nations unies, n.d).
3. Concept de contagion de la sécurité
On ne peut plus parler d’extrémisme violent exclusif des États sahéliens du Mali, du Niger, du Burkina Faso, de la Mauritanie et du Tchad. Leur menace d’expansion s’étend aux provinces septentrionales des pays côtiers d’Afrique de l’Ouest, notamment le Bénin, le Ghana et le Togo. La preuve en a été faite le 1er mai 2019, lorsque deux touristes français et leur guide béninois ont été enlevés dans le parc national de la Pendjari, au Bénin. L’attaque de Grand Bassam en mars 2016 en Côte d’Ivoire a prouvé qu’un groupe extrémiste violent ne se limiterait pas à la région du Sahel en attaquant une ville côtière. Cet attentat, qui aurait été perpétré par Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), a été planifié au Mali et les personnes impliquées ont voyagé à partir de ce pays. Les extrémistes ont également été identifiés dans le nord du Bénin, au Togo et au Ghana après le début, en mars 2019, de l’opération militaire Otapuanu dans le sud-est du Burkina Faso. Elle aurait permis de mettre la main sur un chef militant, Oumarou Diallo, qui a déclaré avoir l’intention d’implanter un groupe de djihadistes dans l’est du Burkina Faso, en affectant les États côtiers. En juillet 2021, le ministre ghanéen de l’information, M. Kojo Oppong Nkrumah, l’a confirmé en déclarant à l’époque que « les groupes terroristes actifs dans la région de l’Afrique de l’Ouest ont réussi à obtenir le soutien de certaines personnes du Ghana pour leurs activités » : « Les groupes terroristes actifs dans la région de l’Afrique de l’Ouest ont pu s’assurer le soutien de certaines personnes du Ghana pour soutenir leurs activités ». (Asaase Radio, 2021).
4. Souveraineté territoriale en Afrique de l’Ouest
La souveraineté territoriale désigne les droits d’un pays à l’autogestion et au contrôle des événements qui se produisent à l’intérieur de ses frontières, à l’exclusion de toute ingérence extérieure. Ce droit est essentiel au maintien de l’ordre, de la sécurité et de l’État de droit dans tout pays. D’un point de vue juridique, il confère à une nation le pouvoir de promulguer des lois et de prendre des décisions sur son territoire. Elle permet à un pays de contrôler totalement l’application de ses politiques et la protection de ses citoyens contre toute forme d’agression extérieure (Bernardez, 1987). En Afrique de l’Ouest, ce concept de souveraineté territoriale a pris une tournure particulière du fait de son passé colonial.
À l’époque coloniale, les puissances européennes ont créé des frontières arbitraires qui ne correspondaient pas aux réalités ethniques, culturelles et même linguistiques de la région (Gbeneye, 2016). Les nations nouvellement indépendantes ont donc été confrontées à ces frontières artificielles pour ce qui est de la cohésion et du contrôle des territoires par le biais de structures de gouvernance. Dans certains cas, les griefs liés aux frontières laissées par le colonialisme ont conduit à des litiges sur les terres et les ressources entre pays voisins. Cette situation a compliqué la stabilité régionale et les efforts de coopération (Aghemelo et Ibhasebhor, 2006). Cela reste donc valable pour les pays d’Afrique de l’Ouest dans leur lutte pour l’indépendance et l’autonomie selon leurs propres termes, malgré tous ces défis à la souveraineté territoriale.
5. Lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest et souveraineté territoriale
La lutte contre le terrorisme désigne un large éventail de stratégies et de mesures visant à lutter contre les activités et les organisations terroristes. Elle est très importante en Afrique de l’Ouest, en particulier dans des régions comme le Sahel, pour assurer la sécurité et la stabilité régionales. Cette mise en œuvre comprend des mesures antiterroristes dans le cadre d’opérations militaires et de partenariats internationaux, ce qui pose d’énormes défis à la souveraineté territoriale. Le Mali est une étude de cas pertinente qui montre comment les autorités nationales, soutenues par des alliés internationaux – en particulier la France par le biais de l’opération Barkhane – ont augmenté l’enjeu des engagements militaires d’août 2014 à novembre 2022, et plus récemment par le groupe Wagner de la Russie, afin d’étouffer les groupes extrémistes comme le JNIM et l’ISGS.
Si ces initiatives visent à étayer et à renforcer les mesures de sécurité et à réaffirmer la domination sur les territoires nationaux, elles s’inscrivent dans une réaction complexe à l’égard de la souveraineté territoriale. Les forces militaires étrangères, y compris les conseillers et les équipements russes, soulignent l’équilibre délicat entre la souveraineté nationale et la nécessité d’un soutien international pour contrer les menaces transnationales. Un système amélioré de surveillance des frontières et de points de contrôle militaires fait partie intégrante de ces efforts qui visent à empêcher les mouvements transfrontaliers clandestins de terroristes. Cependant, ces mesures de sécurité ont un impact sur les économies des zones frontalières et entravent les anciennes activités transfrontalières, ce qui crée un conflit sur la prévalence de la souveraineté de l’État – dans ce cas, le Mali – qui est très importante pour les populations locales concernées.
En outre, ces opérations de lutte contre le terrorisme peuvent involontairement contribuer à la contagion de la sécurité dans la région. En Afrique de l’Ouest, la porosité des frontières entre des pays comme le Mali, le Burkina Faso, le Niger et d’autres exacerbe la propagation des activités terroristes. L’intensification des opérations militaires dans un pays peut déplacer des groupes terroristes dans les territoires voisins, entraînant une diffusion des risques de sécurité au-delà des frontières nationales. Par exemple, les efforts de répression des bastions terroristes dans les régions septentrionales du Mali ont poussé les groupes militants à se déplacer et à établir de nouvelles bases dans les pays voisins, le Burkina Faso et le Niger, propageant ainsi l’insécurité et sapant les efforts de maintien de la souveraineté territoriale. Ce phénomène met en évidence l’interconnexion des défis sécuritaires au Sahel et la nécessité d’approches régionales coordonnées qui respectent la souveraineté tout en s’attaquant efficacement aux menaces transnationales.
6. Sauvegarder l’intégrité territoriale face aux défis de la sécurité mondiale
L’Afrique de l’Ouest est une région où la lutte contre le terrorisme revêt une importance particulière face aux menaces persistantes de groupes tels que Jama’at Nasrat al-Islam wal-Muslimin et l’État islamique dans le Grand Sahara. Néanmoins, la sécurité doit également tenir compte d’un équilibre très sensible entre son amélioration et le respect de la souveraineté des pays constituant cette zone géographique. Cet équilibre est important pour garantir que les mesures antiterroristes luttent autant que possible contre le terrorisme tout en préservant l’autonomie et l’intégrité territoriale des États d’Afrique de l’Ouest. D’autres mesures essentielles qui peuvent être appliquées pour réaliser cet équilibre concernent la coopération régionale, les droits de l’homme, l’engagement communautaire, le renforcement des capacités, les partenariats diplomatiques, le développement économique et les stratégies de sécurité adaptatives.
6.1 Coopération régionale renforcée
Une plus grande coopération régionale entre les États d’Afrique de l’Ouest et les organisations telles que la CEDEAO est nécessaire pour unifier les stratégies de lutte contre le terrorisme tout en respectant l’intégrité territoriale. Cela permet donc aux États d’échanger des renseignements, de coordonner leurs actions militaires et d’harmoniser les contrôles aux frontières afin d’éviter de donner aux terroristes des points faibles de part et d’autre des frontières. Cette approche collaborative renforce la sécurité régionale et le risque d’atteinte à la souveraineté est réduit puisque les opérations sont menées avec un consentement et un soutien mutuels.
6.2 Respect des droits de l’homme et de l’État de droit
Les normes internationales en matière de droits de l’homme et la législation nationale font partie intégrante de l’équilibre entre les objectifs de la lutte contre le terrorisme et l’intégrité territoriale. Les opérations de lutte contre le terrorisme doivent être menées de manière transparente et garantir l’équité à l’égard de tous les suspects, des civils et de toute personne affectée par les mesures de sécurité. Le respect des droits de l’homme permet de gagner la confiance des citoyens, d’accroître la coopération antiterroriste et de renforcer la légitimité des actions menées par les États contre le terrorisme.
6.3 Engagement communautaire et dialogue
L’implication des communautés locales dans la lutte contre le terrorisme renforce la confiance et permet de coopérer pour concilier les impératifs de sécurité et l’intégrité territoriale. L’engagement des dirigeants locaux et des structures d’habilitation des OSC pour contribuer à la prévention, à l’identification des menaces et aux programmes de réhabilitation renforce la résilience face à la radicalisation et à l’extrémisme. L’engagement des communautés implique également que les mesures antiterroristes, quelles qu’elles soient, soient automatiquement adaptées au contexte – en s’alignant sur les priorités locales, ce qui préserve le respect de la souveraineté dans la gestion des problèmes de sécurité.
6.4 Renforcement des capacités et formation
Pour que les opérations antiterroristes soient efficaces et respectent l’intégrité territoriale, il faut investir dans les capacités des forces de sécurité nationales par le biais de programmes de formation. La formation aux tactiques antiterroristes, à la collecte de renseignements et à la gestion de la sécurité des frontières permet aux forces de sécurité d’être préparées et de disposer des moyens nécessaires pour lutter contre le terrorisme sans renoncer à leur souveraineté. Ce renforcement des capacités au niveau national permet aux États d’être mieux placés pour gérer eux-mêmes les menaces qui pèsent sur leur sécurité, tout en coopérant avec des partenaires internationaux d’une manière qui leur permette de rester autonomes.
6.5 Engagement diplomatique et partenariats multilatéraux
Sur la scène internationale et dans les institutions multilatérales, le dialogue qui prend en compte la dynamique et les structures du pouvoir entre le Nord et le Sud devient un outil important pour les nations qui ont confiance dans les procédures de lutte contre le terrorisme et dans leur souveraineté territoriale. En effet, depuis l’époque coloniale, le Sud est considéré comme incapable de gérer ses affaires et ayant besoin d’un sauveur. C’est ce type de dialogue qui garantirait que les interventions et l’assistance sont conformes à la souveraineté nationale et correspondent aux priorités régionales en matière de sécurité. Renforcés de cette manière, les partenariats multilatéraux permettraient de mieux coordonner les efforts mondiaux contre le terrorisme tout en répondant aux préoccupations régionales en matière de sécurité grâce à des actions de coopération mutuelle.
6.6 Développement et opportunités économiques
Des études ont montré que le chômage et le sentiment d’exclusion sont les principales raisons de l’extrémisme et du terrorisme. Les pays d’Afrique de l’Ouest peuvent minimiser les causes de l’insécurité en améliorant la création d’emplois, l’accès aux services de base et la stabilité économique dans les zones marginalisées. Le développement économique peut améliorer la cohésion sociale et renforcer la résistance au militantisme et à l’extrémisme, tout en renforçant la souveraineté. En effet, elle a le potentiel de donner aux communautés les moyens de lutter contre tout individu ou toute entité étrangère désireuse de saper la stabilité.
7. Conclusion
Le problème de l’équilibre entre les opérations antiterroristes et la nécessité de protéger l’intégrité territoriale en Afrique de l’Ouest reste donc complexe. Le renforcement de la coopération régionale, le respect des droits de l’homme, l’engagement communautaire, le renforcement des capacités, l’établissement de partenariats diplomatiques, le développement économique et les stratégies de sécurité adaptatives sont les caractéristiques qui constituent les priorités clés que les efforts régionaux devraient poursuivre. Cela permettra aux États d’Afrique de l’Ouest de disposer de la meilleure solution pour lutter contre le terrorisme sans compromettre leur souveraineté ou leur autonomie. Les opérations de lutte contre le terrorisme doivent être lisibles, respecter les normes internationales et constituer un corollaire actif pour les communautés locales. C’est cette approche holistique qui renforce la sécurité face aux menaces extrémistes et crée ainsi un environnement propice à la paix, à la résilience et au développement inclusif dans cette région. Enfin, si la stabilité et la prospérité à long terme caractérisent l’Afrique de l’Ouest, la voie à suivre devra être une approche équilibrée, qui respecte la souveraineté tout en répondant efficacement aux défis contraignants de la sécurité.
Référence
Aghemelo, A.T. et Ibhasebhor, S., 2006. Le colonialisme comme source de différends et de conflits frontaliers entre les États africains : The World Court Judgement on the Bakassi Pennisula and its Implications for Nigeria. Journal of Social Sciences, 13(3), pp.177-181.
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Radio Asaase, 2019. Les groupes terroristes recrutent au Ghana, déclare Oppong Nkrumah . [online] Disponible à l’adresse : <https://www.asaaseradio.com/terrorist-groups-are-recruiting-in-ghana-says-oppong-nkrumah/> [Accessed 2 July 2024].
Bernardez, S.T., 1987. Souveraineté territoriale. Encyclopedia Of Disputes Instalment 10, Pp.487-494.
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